Grinçantes, graves, drôles ou décalées, voici quelques citations extraites de films du 61e Festival de Cannes, qui sera clos dimanche avec l'annonce du palmarès.
  
LA PLUS ACCRO
  «Emir, quel joueur j'aurais pu être si je n'avais pas été accro à la cocaïne.»
Extrait du documentaire Maradona by Kusturica, du Serbe Emir Kusturica.

LA PLUS LUCIDE
   «Ça va être facile.
   - Pas aussi facile qu'autrefois!»
   Un Indiana Jones vieillissant à son partenaire dans Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal de l'Américain Steven Spielberg.
  
LA PLUS FAMILIALE
   «Tu ne m'aimes toujours pas, hein.
   - Je ne t'ai jamais aimé.
   - Moi non plus.»
   Dialogue entre Catherine Deneuve (la mère) et Mathieu Amalric (le fils) dans Un conte de Noël du Français Arnaud Desplechin.
  
LA PLUS OPTIMISTE
   «Pour réussir ici, on doit vivre comme si on était déjà mort.»
   Benicio del Toro dans Che, de l'Américain Steven Soderbergh.
  
LA PLUS INATTENDUE
   «Qu'avez-vous contre les Japonais?
   - Ils vivent trop longtemps et ont des yeux comme des sexes de femme».
   Réponse de Denis Lavant (la «créature des égouts») dans Tokyo!, chapitre «Merde» signé du Français Leos Carax.
  
LA PLUS DÉPLACÉE
   «Que ceux qui sont d'accord pour aller chercher la nourriture lèvent la main»
   Mark Ruffalo dans Blindness, du Brésilien Fernando Meirelles, où son personnage, comme les autres, est aveugle.
  
LA PLUS PSYCHANALYTIQUE
   «Les films sont aussi une sorte de thérapie, non ?»
   Un personnage de Waltz with Bashir, de l'Israélien Ari Folman.
  
LA PLUS PRÉVENTIVE
   «J'espère qu'on ne va pas rencontrer des élans sur la voie. J'ai encore du sang sur la veste»
   Un personnage de La nouvelle vie de M. Horten dans la cabine d'une locomotive, du Norvégien Bent Hamer.
  
LA PLUS DÉBROUILLARDE
   «Il ne restait rien de lui. Ils ont dû mettre des boules de coton dans le cercueil pour l'empêcher de ballotter»
   Un personnage dans Synecdoche, New York de l'Américain Charlie Kaufman.
  
LA PLUS PRUDENTE
   «Si vous ne pouvez pas dire du bien de quelqu'un, ne dites rien»
   La mère de Giulio Andreotti dans Il Divo de l'Italien Paolo Sorrentino.
  
LA PLUS ETHNOCENTRÉE
   «Qui aurait cru qu'un lascar de Brooklyn aurait un défilé à Moscou? On n'y parle même pas anglais!»
   Mike Tyson, qui se souvient d'un accueil triomphal reçu en Russie, dans le documentaire Tyson de l'Américain James Toback.