Il a 29 ans et un CV déjà bien fourni. Avec 10 années de télé derrière la cravate, il sort cette semaine son premier long métrage, Le cas Roberge, sur 21 écrans au Québec. 

Cheveux blonds mi-longs, yeux bleus, style vestimentaire relax: le jeune homme évoque davantage un adolescent qu'un Rastignac des temps modernes. 

C'est avec fraîcheur que Raphaël Malo aborde le marathon promotionnel qui entoure la sortie du Cas Roberge. «C'est comme dans les films», dit-il, à propos de la première montréalaise du film, pour laquelle il a eu droit à un voyage en limousine avec les Francs-tireurs, suivi d'un tapis rouge sur fond de crépitement photographique. 

Raphaël Malo ne le cache pas: il est encore surpris de se voir demander des entrevues. Il explique: «Je viens du milieu de la télé, et on ne me parle jamais de ce que je suis en train de conceptualiser.» Pourtant, de Ça manque à ma culture à 100 détours, le jeune homme en connaît un rayon sur le petit écran. 

Son parcours compte des passages du côté de la téléréalité: Loft Story, mais aussi Facteur de risque, qu'il a réalisé pendant deux saisons en Argentine. C'est là-bas qu'il s'est lié d'amitié avec le scripteur de l'émission, celui qui inspire le projet de série télé, abandonné pour les capsules Internet dédiées à son «cas»: Benoît Roberge. 

Contrairement au personnage avide de reconnaissance et à la recherche de nouveaux projets, Raphaël Malo, lui, n'a jamais vraiment ramé pour se dégoter un travail. Il n'a même pas encore fini son cours collégial (à Ottawa) quand il débarque, à 18 ans, au sein de la toute nouvelle chaîne d'information en continu, LCN. 

Coup de chance: son modeste stage de découverte se mue en contrat de travail grâce à la crise du verglas. «Je suis resté», constate Raphaël Malo. Ses débuts se font derrière «la pieuvre», nom donné à la machine kafkaïenne depuis laquelle on peut, seul, faire du montage son, image, tout en écrivant des textes. 

Ses nerfs survivent à l'épreuve redoutable du multitâche: «C'est une belle expérience de gestion de stress», estime Raphaël Malo, qui se voit comme un calme. Il quitte LCN pour la réalisation du journal de 17h de TVÀ de Pierre Bruneau et Claude Charron. Il a alors 22 ans. 

Sans arrogance ni dents qui rayent le plancher, Raphaël Malo constate qu'un bon «timing» fait en général bien les choses. «Tu choisis pas ça: ça arrive comme ça, faut sauter sur l'occasion, faut pas avoir peur», assure-t-il. 

La soirée électorale de 2003 (15 caméras et «pas d'erreurs», souligne-t-il) reste un moment marquant, mais très vite, l'ennui le guette du côté de l'information. «C'est zéro créatif», dit-il. À 25 ans, il fait un changement de cap, direction, la variété. 

Et le cinéma là-dedans? Raphaël Malo concède que si c'était un rêve qu'il imaginait réaliser «plus tard», la télévision ne constitue pas un pis-aller pour lui, au contraire. «Ce que j'aime, c'est réaliser tout court. C'est vraiment de pondre un projet, de donner vie à quelque chose sur le papier, et que ça fonctionne.» 

Il a un nouveau projet de film qu'il compte écrire et réaliser de façon plus personnelle et plus fantastique que le réaliste Cas Roberge. Mais avant de s'y mettre, Raphaël Malo compte bien profiter du long voyage qu'il s'accordera dès la fin de l'année: six à neuf mois à rouler entre l'Espagne et l'Afrique du Sud. 

«Je suis assez workaholic, et j'ai eu une année assez chargée. Ça fait du bien de décrocher: en voyage, t'as pas à penser à toutes les responsabilités que t'as et qui sont inutiles», estime-t-il. Ce ne sera pas une première puisqu'en 2004, Malo était allé jusqu'au Panama en voiture. 

Avant ce grand départ, le jeune homme réserve une surprise aux téléspectateurs. On n'en saura pas plus: bon garçon, Raphaël Malo a promis à ses producteurs de tenir sa langue. Les curieux devront patienter jusqu'à l'automne pour découvrir la nouveauté.


Le réalisateur du Cas Roberge, Raphaël Malo, a un nouveau projet de film qu'il compte écrire et réaliser de façon plus personnelle et plus fantastique.

Il a 29 ans et un CV déjà bien fourni. Avec 10 années de télé derrière la cravate, il sort cette semaine son premier long métrage, Le cas Roberge, sur 21 écrans au Québec. Cheveux blonds mi-longs, yeux bleus, style vestimentaire relax: le jeune homme évoque davantage un adolescent qu'un Rastignac des temps modernes. 

C'est avec fraîcheur que Raphaël Malo aborde le marathon promotionnel qui entoure la sortie du Cas Roberge. «C'est comme dans les films», dit-il, à propos de la première montréalaise du film, pour laquelle il a eu droit à un voyage en limousine avec les Francs-tireurs, suivi d'un tapis rouge sur fond de crépitement photographique. 

Raphaël Malo ne le cache pas: il est encore surpris de se voir demander des entrevues. Il explique: «Je viens du milieu de la télé, et on ne me parle jamais de ce que je suis en train de conceptualiser.» Pourtant, de Ça manque à ma culture à 100 détours, le jeune homme en connaît un rayon sur le petit écran.
Son parcours compte des passages du côté de la téléréalité: Loft Story, mais aussi 

Facteur de risque, qu'il a réalisé pendant deux saisons en Argentine. C'est là-bas qu'il s'est lié d'amitié avec le scripteur de l'émission, celui qui inspire le projet de série télé, abandonné pour les capsules Internet dédiées à son «cas»: Benoît Roberge. 

Contrairement au personnage avide de reconnaissance et à la recherche de nouveaux projets, Raphaël Malo, lui, n'a jamais vraiment ramé pour se dégoter un travail. Il n'a même pas encore fini son cours collégial (à Ottawa) quand il débarque, à 18 ans, au sein de la toute nouvelle chaîne d'information en continu, LCN. 

Coup de chance: son modeste stage de découverte se mue en contrat de travail grâce à la crise du verglas. «Je suis resté», constate Raphaël Malo. Ses débuts se font derrière «la pieuvre», nom donné à la machine kafkaïenne depuis laquelle on peut, seul, faire du montage son, image, tout en écrivant des textes. 

Ses nerfs survivent à l'épreuve redoutable du multitâche: «C'est une belle expérience de gestion de stress», estime Raphaël Malo, qui se voit comme un calme. Il quitte LCN pour la réalisation du journal de 17h de TVÀ de Pierre Bruneau et Claude Charron. Il a alors 22 ans. 

Sans arrogance ni dents qui rayent le plancher, Raphaël Malo constate qu'un bon «timing» fait en général bien les choses. «Tu choisis pas ça: ça arrive comme ça, faut sauter sur l'occasion, faut pas avoir peur», assure-t-il. 

La soirée électorale de 2003 (15 caméras et «pas d'erreurs», souligne-t-il) reste un moment marquant, mais très vite, l'ennui le guette du côté de l'information. «C'est zéro créatif», dit-il. À 25 ans, il fait un changement de cap, direction, la variété. 

Et le cinéma là-dedans? Raphaël Malo concède que si c'était un rêve qu'il imaginait réaliser «plus tard», la télévision ne constitue pas un pis-aller pour lui, au contraire. «Ce que j'aime, c'est réaliser tout court. C'est vraiment de pondre un projet, de donner vie à quelque chose sur le papier, et que ça fonctionne.» 

Il a un nouveau projet de film qu'il compte écrire et réaliser de façon plus personnelle et plus fantastique que le réaliste Cas Roberge. Mais avant de s'y mettre, Raphaël Malo compte bien profiter du long voyage qu'il s'accordera dès la fin de l'année: six à neuf mois à rouler entre l'Espagne et l'Afrique du Sud. 

«Je suis assez workaholic, et j'ai eu une année assez chargée. Ça fait du bien de décrocher: en voyage, t'as pas à penser à toutes les responsabilités que t'as et qui sont inutiles», estime-t-il. Ce ne sera pas une première puisqu'en 2004, Malo était allé jusqu'au Panama en voiture. 

Avant ce grand départ, le jeune homme réserve une surprise aux téléspectateurs. On n'en saura pas plus: bon garçon, Raphaël Malo a promis à ses producteurs de tenir sa langue. Les curieux devront patienter jusqu'à l'automne pour découvrir la nouveauté.