Remake du film de George Cukor et de la pièce de Clare Booth Luce, qui datent de la fin des années 30, The Women de Diane English ne met en scène que des femmes.

Pas un homme devant la caméra... ni à la conférence de presse organisée à Beverly Hills. En voici quelques bribes bien féminines.

Meg Ryan : l'infidèle?

«Quelqu'un d'autre doit répondre à cette question!» a bafouillé Meg Ryan, interrogée sur l'infidélité conjugale... mais seulement (!) parce qu'elle incarne la femme trompée dans The Women.

«Mais ce que je peux dire, a-t-elle ajouté (tentant de se rattraper?), c'est que les femmes ont aujourd'hui une façon différente de faire avec le mensonge des hommes.»

«Oui, aujourd'hui, nous avons le Prozac», a rétorqué Debi Mazar (Entourage) avec un formidable sens de la répartie.

Eva Mendes : la fille d'à côté

«Comment je peux décrire mes costumes dans The Women? Heu... À peine là, peut-être», a pouffé la pulpeuse Eva Mendes qui se glisse dans la peau de la maîtresse et dont les deux scènes principales se déroulent dans une baignoire et dans une cabine où elle essaie de la lingerie olé olé.

«Vous trouvez? Pas tant que ça quand même. J'aurais pu porter mon slip brésilien, vous savez.» Une promesse plus qu'une menace, à en juger par la réaction des collègues masculins! 

Bref, ce rôle, elle dit l'avoir accepté «pour soutenir Diane» mais... «je regrette qu'on ne m'offre pas des rôles plus diversifiés. J'aimerais jouer le genre de personnages qu'interprète Drew Barrymore, par exemple. Beaucoup plus fille d'à côté, quoi!» Ben oui, toi!

Cloris Leachman : l'icône

«J'ai adapté le texte original à la réalité contemporaine mais le film de George Cukor comporte plusieurs scènes devenues iconiques, que vous retrouvez mot à mot dans cette version de The Women», a assuré Diane English.

«Que diable signifie iconique?» l'a alors interrompue Cloris Leachman, la doyenne de la distribution avec ses 82 ans. «Vous, vous êtes iconique», a répondu, du tac au tac, la réalisatrice et scénariste.