Le distributeur Alliance Films affirme avoir une «occasion unique» de négocier le rachat de sa dette de 400 millions $US, mais n'a pas confirmé qu'elle la rachèterait elle-même.

L'entreprise appartient principalement à la Société générale de financement du Québec (SGF).

Selon des sources non identifiées rapportées dans le Globe and Mail hier, Alliance Films se préparerait à refinancer son bilan et «se prépare à une expansion en sol européen».

L'entreprise a diffusé en fin d'après-midi, hier, un communiqué suggérant que l'article du Globe and Mail allait dans la bonne direction, sans toutefois confirmer certains des principaux détails.

Le président du conseil et fondateur d'Alliance Films, Victor Loewy, a ainsi indiqué que «le marché actuel a offert à Alliance Films une occasion unique de racheter (la) dette».

«Il n'y a aucun doute que dans le contexte économique actuel, il est possible pour les compagnies bien capitalisées comme Alliance de transformer leur force financière en un réel avantage compétitif», a-t-il dit.

Patrick Roy, le président directeur général d'Alliance Vivafilm, a pour sa part indiqué que l'entreprise a travaillé de concert avec la SGF et d'autres partenaires financiers pour repositionner l'entreprise sur le chemin de la croissance, grâce à une variété de contenus cinématographiques, une discipline budgétaire et un contrôle serré des finances.

Alliance Films prévoit présenter 69 films en salles au Canada et 32 films au Royaume-Uni et en Espagne.