Un nom était sur toutes les lèvres hier à Berlin: celui de Clive Owen. Sa partenaire de jeu Naomi Watts n'ayant pas fait le voyage en Allemagne (elle a donné naissance à son deuxième enfant il y a moins de deux mois), la star masculine de The International a été le centre d'attraction des médias.

L'acteur a aussi été l'objet de l'affection des centaines de badauds qui se sont massés autour du Berlinale Palast, l'endroit où a été lancée hier soir la 59e Berlinale. Flanqué de deux autres vedettes du film, Armin Mueller-Stahl et Ulrich Thomsen, accompagné aussi par le réalisateur Tom Tykwer, Owen s'est prêté de bonne grâce au jeu, ajoutant même à l'exercice un fort soupçon d'élégance.

Fréquentée par des vedettes «locales», c'est à-dire peu connues à l'extérieur de l'espace germanophone, cette soirée d'ouverture a un peu pris les allures d'une réunion de famille, alors que la «vraie visite» est attendue au cours des prochains jours. Parfois, de vieux souvenirs remontent à la surface au détour d'un visage. Tiens? Nina Hagen! Même l'ancienne prêtresse du mouvement punk est-allemand est ici?

 

Nous aurons évidemment l'occasion de revenir sur The International, étant donné qu'il prend l'affiche en Amérique du Nord la semaine prochaine. À première vue, il s'agit d'un thriller politico-financier dont les intrigues se révèlent parfois un peu grossières. Réalisé avec grand soin par Tykwer, ce film souffrira de surcroît des inévitables comparaisons qui, c'est sûr, seront faites, tant du côté des grands films du genre réalisés dans les années 70 que des plus fréquents, notamment la trilogie de Jason Bourne.

Qui clôt?

Une certaine confusion régnait hier à propos de l'identité du film de clôture. Le programme officiel annonce qu'Eden à l'ouest de Costa-Gavras est présenté le 14 février après le dévoilement du palmarès. Pourtant, une déclaration parue dans la presse américaine, attribuée au directeur Dieter Kosslick, laisse plutôt entendre que le Festival compte se terminer sur une note plus légère avec la présentation de Pink Panther 2. Sur le site internet du Festival, l'information est étrangement absente. Alors, qui dit vrai? Au service de presse, on est formel: le nouveau film de Costa-Gavras, dont les têtes d'affiche sont Riccardo Scamarcio, Ulrich Tukur et Éric Caravaca, a bel et bien été choisi pour clore la 59e Berlinale.

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