À Cannes, sept producteurs québécois ont décidé dimanche d’unir leur force et leurs influences pour changer les règles canadiennes entourant la coproduction.

«L’idée est très simple : c’est un groupe de réflexion et d’intervention au niveau des institutions, pour favoriser les coproductions», explique Roger Frappier, de Max Films.

Inspirés par les exemples des producteurs de l’Union européenne ou des États-Unis, Pierre Even, Denise Robert, Richard Goudreau, Lyse Lafontaine, Lorraine Richard, Claude Veillet espèrent assouplir les critères de financement pour la coproduction de films entre le Canada et les pays européens, notamment.

«La coproduction est essentielle pour boucler nos budgets, mais aussi pour raconter des histoires», dit M. Frappier. Le regroupement des producteurs indépendants de cinéma du Québec précisera ses objectifs début juin. Le groupe n’entend pas s’ouvrir à d’autres producteurs québécois.

«C’est certain qu’on va vouloir se faire entendre et que cela va bénéficier à l’ensemble du cinéma québécois», croit M. Frappier.