Imax, opérateur canadien de salles de cinéma utilisant sa propre technique de projection sur grand écran, a annoncé mardi collaborer avec le plus grand studio privé chinois, Huayi Bros., pour la production et la diffusion de trois films en langue chinoise au format Imax.


Le premier de ces longs-métrages, Aftershock, dont la sortie est prévue pour juillet 2010 en Chine, dans d'autres pays asiatiques et en Amérique du Nord, sera «le premier film commercial en-dehors des États-Unis à être remastérisé numériquement (...) au format Imax», a indiqué la société canadienne dans un communiqué.


L'accord avec Huayi, dont les termes financiers n'ont pas été divulgués, «tirera parti de la présence croissante des cinémas Imax en Chine et en Asie. Il permettra par ailleurs à un public mondial de découvrir, avec un format d'immersion inédit, des films chinois ayant déjà conquis des millions de spectateurs dans leur pays», a poursuivi le groupe.


«La marque mondialement reconnue Imax est devenue indissociable des plus grands films d'Hollywood, et nous croyons fermement qu'elle va accroître la visibilité des films chinois sur la scène mondiale», s'est de son côté félicité Dennis Wang, le PDG de Huayi, cité dans le communiqué.


 Aftershock, qui raconte l'histoire d'une petite fille ayant survécu au tremblement de terre meurtrier de Tangshan en 1976, s'annonce comme l'une des grosses sorties cinématographiques chinoises en 2010.


Son réalisateur, le cinéaste chinois Feng Xiaogang, avait remporté un important succès auprès du public chinois avec ses oeuvres précédentes, tels Cellphone ou Le Banquet.


L'association entre Imax et Huayi a reçu la bénédiction des autorités pékinoises, selon lesquelles elle pourrait même «contribuer à remédier au fossé géographique et culturel entre la Chine et le monde».


La Chine représente le plus gros marché en-dehors des États-Unis pour Imax, qui y exploite actuellement 18 salles et projette d'en ouvrir plus de 40 autres d'ici à 2012.