Douze jours après sa sortie, De père en flic a déjà vu ses recettes dépasser les 4 millions.

«Le film est assuré de faire partie du top 5 des plus gros box-office de l'histoire du cinéma québécois», dit Simon Beaudry, le président de Cinéac, la firme qui compile les entrées des salles québécoises.

La comédie d'Émile Gaudreault, sortie sur 122 écrans, a connu une faible baisse de ses recettes du week-end (-20 %), souligne M. Beaudry. «C'est énorme: normalement, on assiste à des baisses deux fois supérieures quand les sorties sont aussi importantes. C'est un signe que le bouche-à-oreille est excellent», dit-il.

Le distributeur Alliance Vivafilm prévoit d'ailleurs garder le film sur le même nombre d'écrans cette semaine. «Nous sommes très contents, on sent que les gens adorent le film», dit Patrick Roy, président d'Alliance Vivafilm. Aux côtés du sixième Harry Potter (2 870 532 $ de recettes en cinq jours), De père en flic accapare la majeure partie des recettes de cinéma du week-end, souligne M. Roy.

Peu de films québécois ont dépassé, au cours de leur carrière en salle, des recettes de 4 millions. Le dernier film à l'avoir fait était Les 3 p'tits cochons, de Patrick Huard. La comédie de mœurs était devenue le succès de l'année 2007 avec des recettes totales de 4,5 millions.

Les cinq films les plus populaires de l'histoire du cinéma québécois sont Bon Cop, Bad Cop (10,6 millions de recettes), Séraphin: un homme et son péché (9,3 millions), La grande séduction (8,4 millions), Les Boys (7 millions) et Les invasions barbares (6,6 millions).