Le réalisateur de Babel, Alejandro Gonzalez Inarritu, est de retour au Japon - un pays qu'il considère fascinant - en tant que président du jury du Festival international du film de Tokyo.

Il a fait remarquer aux journalistes, lundi, qu'à l'image de son Mexique natal, le Japon compte à la fois sur une grande tradition de narration et sur l'énergie d'un avant-gardisme provocateur.

Le réalisateur se souvient qu'il avait eu de la difficulté à se retenir de tout filmer lors de son dernier tournage au Japon.

Quinze films sont en compétition au Festival de Tokyo. Inarritu a souligné que le jury venait à peine de commencer à regarder les films et qu'il n'avait donc aucun commentaire à faire sur les oeuvres en question.

Babel, qui a valu à Inarritu le prix de la meilleure mise en scène à Cannes en 2006, juxtaposait des histoires en provenance du Japon, du Maroc et de la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

Au cours du tournage, le réalisateur a été stupéfait d'apprendre que l'utilisation de jurons et les marques d'affection entre un père et son enfant ne sont pas choses communes au Japon. Les deux devaient être incluses dans les scènes japonaises de Babel, qui mettaient en vedette Rinko Kikuchi, mais l'équipe de tournage principalement japonaise était trop mal à l'aise. Inarritu affirme qu'il n'a «pas cherché à comprendre», puisque cela fait partie «de la beauté de ce pays».