Réchauffement climatique, attaque intergalactique, malformations nucléaires ou pluies diluviennes… Les scénarios changent mais mènent souvent au même dénouement dans les films de Roland Emmerich : un désastre majeur, voire la destruction du monde (ou presque).

Dès ses débuts, le réalisateur né en Allemagne a essayé la science-fiction avec les films fantastiques Joey et Hollywood-Monster. Aux États-Unis, il touche à l’action avec Universal Soldier, avant de s’attaquer à Stargate. Peu après, en 1994, Independence Day, le place parmi les réalisateurs hollywoodiens incontournables.

Au cours de la décennie suivante, Roland Emmerich ne fera pas mentir sa réputation : il met en scène le célèbre monstre Godzilla, et s’essaie au film épique avec The Patriot avant de revenir avec The Day After Tomorrow.

Dans ce film, le monde disparaît à cause du réchauffement climatique. Dans 2012, les causes de la fin du monde sont volontairement floues. «The Day After Tomorrow était un peu trop sérieux, j’aime rire une fois de temps à autre», disait Emmerich lors d’un voyage de presse organisé pour la sortie de 2012.

Le réalisateur devrait toutefois opérer un changement de registre assez radical avec son prochain long métrage, qu’il dit inspiré de Shakespeare, sur fond de thriller politique. «Cela fait huit ans que c’est censé être mon prochain film! Mais je suis maintenant en casting», a-t-il affirmé.