New Moon, le deuxième volet de la saga Twilight, sort vendredi en salle. Sérieux. En guise de préparation, nous vous présentons aujourd'hui la meute des loups. Suivront, demain et après-demain, des rencontres avec les autres «clans» de l'univers créé par Stephenie Meyer.

Ils ont pris l'estrade d'assaut, chahutant comme des chiots, rigolant comme une bande de copains, l'un d'entre eux lançant aux journalistes présents: «Sexy time!» Mais non, ceux, par qui certaines scènes de New Moon deviennent le festival des pectoraux saillants et des abdominaux en tablette de chocolat, n'ont pas enlevé leurs chemises.

Les fans de la saga Twilight ont compris: c'était au tour des interprètes des jeunes Quileutes, que la présence de vampires à proximité de leur territoire transforme en loups, de répondre aux questions des médias lors de conférences de presse organisées une dizaine de jours avant la sortie du film de Chris Weitz tiré du deuxième tome de la saga de Stephenie Meyer.

«Nous avons travaillé pendant des mois avec l'un des entraîneurs de 300. Et puis, nous prenions six repas et trois protein-shakes par jour», a indiqué Chaske Spencer (Sam). «Ça a été une expérience très intense», ajoute Bronson Pelletier (Jared). «Et à travers elle, nous avons développé un lien très fort entre nous. Nous nous soutenions les uns les autres mais, aussi, nous nous lancions des défis - c'était à celui qui ferait le plus de push-ups, par exemple», raconte Alex Meraz (Paul). «Tout ça nous a permis de développer les caractéristiques de nos personnages et la dynamique de la meute», complète Kiowa Gordon (Embry).

Bien qu'ils soient tous d'origine amérindienne - mais pas quileutes -, les quatre jeunes hommes ont quand même eu à passer par le salon de bronzage pour accentuer le contraste de leur peau avec celle, translucide, des vampires.

À l'arrivée, autant de préparatifs qui... ne les ont pas préparés à toutes les réalités du tournage. Côté fiction, un loup «dort» en eux et ils ont le sang (très) chaud - ce qui explique pourquoi ils sont continuellement torse nu, mentionne le réalisateur Chris Weitz (ça et le fait que quand ils se transforment, leurs vêtements sont déchiquetés - ils ont par contre toujours des shorts à portée de la main...). Côté réalité, le tournage s'est fait aux alentours de Vancouver, au printemps. Sous la pluie. «Il faisait extrêmement froid mais nous ne devions pas frissonner ni avoir la chair de poule. Ce n'était pas facile», se souvient Bronson Pelletier.

Lequel, comme ses «frères», se sent une responsabilité quant à la représentation des Amérindiens au grand écran: Twilight étant le phénomène que l'on sait, l'occasion est belle, pour eux, de «réécrire ce qu'Hollywood attribue habituellement aux peuples autochtones: les cheveux longs, l'attitude noble dans les vêtements d'époque faits de cuir et de plumes, fait Alex Meraz. Ici, vous voyez des jeunes gens modernes, humains, normaux... mais, à la fois, différents - à cause du loup.»

Mais ce que tous apprécient, c'est que ces loups-là ne sont pas des garous. Et l'interprète de Paul conclut: «Nos personnages ne sont pas diabolisés. C'était important.»

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Les frais de voyage de ce reportage ont été payés par Summit/E1.