Il faut parler de la Birmanie, encore et encore. C'est le seul espoir d'un peuple réduit à l'esclavage et au silence. Deux films traitent de ce sujet déchirant aux RIDM cette année, dont Burma VJ: Reporting From a Closed Country du Danois Anders Ostergaard.

Le film tisse un portrait d'ensemble de la situation à l'automne 2007 lorsque les moines bouddhistes sont descendus dans la rue pour s'opposer à une dictature militaire sans merci.

Le documentaire rend hommage aux dizaines de journalistes indépendants qui ont filmé, souvent au risque de leur vie, les manifestations et leurs retombées violentes. Grâce à leurs images, le documentaire reconstitue les faits, jour après jour, dans la ville de Rangoon.

En voix hors champ, on entend l'un deux qui, à l'extérieur du pays, supervise le travail des journalistes sur le terrain et sert de relais pour les télévisions du monde entier qui tentent de savoir ce qui se passe vraiment en Birmanie.

Un excellent documentaire qui démontre, sans aucune équivoque, que le journalisme d'enquête représente toujours l'un des exercices les plus fondamentaux qui soient pour des humains en quête de liberté.

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Burma VJ: Reporting From a Closed Country est présenté aux RIDM à la GBQ à 17 h 30 et vendredi à l'Université Concordia à 19 h 30.