De J.K. Rowling à Daniel Radcliffe en passant par le producteur David Heyman et le compositeur John Williams, les piliers de la franchise « Harry Potter « sont passés par Orlando cette semaine afin de participer aux cérémonies d'ouverture du parc d'attractions consacré à l'univers magique du jeune sorcier. Et la magie était au rendez-vous. 

Quelques jours après avoir bouclé le tournage du dernier film de la série « Harry Potter «, une franchise qui les aura occupés pendant 10 ans, les acteurs Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Tom Felton, le producteur David Heyman et la créatrice de la série de livres J.K. Rowling ont assisté, mercredi, à la soirée de lancement des activités entourant l'ouverture officielle du parc d'attractions The Wizarding World of Harry Potter, au Universal Orlando Resort.

Le lendemain, les comédiens rencontraient les représentants des médias afin de commenter leur expérience dans le «vrai» château de Hogwart et les «véritables» rues et commerces du village de Hogsmeade, enneigés comme il se doit... mais sous le soleil de plomb d'Orlando. Magie? Bien sûr. Une magie désormais à la portée des pauvres Muggles.

«Ce que nous voyons ici est beaucoup plus complet que tout ce que nous avons connu sur les plateaux de tournage», a indiqué Daniel Radcliffe, qui a rangé sa baguette magique il y a une dizaine de jours, lorsque a pris fin le tournage du deuxième volet de Harry Potter and the Deathly Hallows.

En effet, comme l'a souligné Oliver Phelps, interprète d'un des jumeaux Weasley (George, en fait), «ici, nous avons même un toit». Le «ici» en question étant le restaurant The Three Broomsticks, reproduit dans ses moindres détails par les génies créatifs de Universal, qui se sont inspirés du contenu des romans et, surtout, du visuel des films - d'où la participation à l'événement du directeur artistique Alan Gilmore et du concepteur visuel Stuart Craig, qui ont agi à titre de consultants lors de la conception et de la construction du parc.

Tout comme J.K. Rowling, d'ailleurs. «Elle a compris dès le début que les films ne seraient pas les livres et, pour elle, il a été tout de suite clair que le parc d'attractions ne serait ni les films ni les livres. Que c'est autre chose, une autre façon de découvrir son univers», a indiqué le producteur David Heyman, qui agit toujours un peu comme son porte-parole.

Il ne manque que la pluie

Un «autre chose» construit en pleine Floride... alors qu'Harry et ses amis et ennemis sont de pur jus britannique. «Oui, c'est vrai que tout est visuellement parfait, mais il vous manque l'authentique mauvais temps anglais», a d'ailleurs pouffé Daniel Radcliffe. «Mais c'est une bonne idée d'avoir fait ça ici, a ajouté Matthew Lewis, qui incarne Neville Longbottom. Nous avons des châteaux et les endroits où les films ont été tournés. Et vous avez la température idéale pour ça.»

Le «ça» en question étant, donc, la reproduction, dans ses moindres détails, du village de Hogsmeade (avec les incontournables Honeydukes, Zonko's Joke Shop, Hog's Head Pub, Ollivanders, Dervish and Banges, Owlery and Owl Post), du Hogwart Express qui arrive là par magie (!), de la cabane de Hagrid tout près de l'imposant château de Hogwart.

Et pour pimenter le tout, les « manèges « Dragon Challenge (de vertigineuses montagnes russes), Flight of the Hippogriff (des « collines « russes) et The Forbidden Journey - une expérience spectaculaire qui nous entraîne au coeur des livres et surtout des films.

Jouer au Quidditch, fuir les araignées géantes, se mesurer à un dragon: tout cela devient une troublante et puissante réalité. «Le moment qui m'a le plus touché est quand, vers la fin de la course, notre visage apparaît sur celui d'un Dementor», a noté Daniel Radcliffe.

La veille, il avait foulé le tapis rouge menant au parc avec de nombreux autres V.I.P. Tout de suite après que le compositeur John Williams eut dirigé le Orlando Philarmonic Orchestra dans l'interprétation de quelques musiques tirées des films, en compagnie de Rupert Grint, des jumeaux James et Oliver Phelps, de Tom Felton, de Michael Gambon, de Bonnie Wright, de Mathew Lewis et de Warwick Davis qui, lui, venait de diriger le choeur des grenouilles (!), le jeune comédien a incité la foule massée au pied du château à lancer un puissant «luminos maxima».

Hogwart s'est alors illuminé, les visages de ses habitants se sont animés sur ses tours, des feux d'artifice ont jailli des alentours. La magie venait de prendre possession des lieux. Elle n'est pas à la veille de les quitter.

Les frais de voyage ont été payés par Universal Orlando Resort.