L'acteur américain George Clooney, appelé à témoigner contre trois personnes ayant usurpé son nom pour créer une griffe de mode, a vécu vendredi une tranche de comédie à l'italienne au tribunal de Milan, où se pressait de nombreux de fans.

La star, arrivée par une entrée secondaire, a eu du mal à se frayer un passage à travers la foule au tribunal, où de nombreux employés avaient déserté leurs bureaux pour l'apercevoir, selon Sky-News.

«N'écrasez pas mes avocats», a-t-il glissé à la foule avant de pénétrer dans la salle d'audience.

Les trois personnes jugées dans ce procès sont accusées de fraude, faux et recel pour avoir créé une ligne de mode en utilisant, à son insu, le nom de la star américaine.

Souriant, Clooney, costume bleu et chemise blanche, les a salués en les félicitant pour leur «très bon boulot». Redevenu sérieux, il a examiné une pile de photos publicitaires le représentant avec les vêtements de cette ligne de mode ainsi que des documents censés arborer sa signature.

«C'est un faux, sur cette photo je fume, or moi je ne fume pas», «faux, je n'ai pas une montre comme ça» ou «faux, cette signature n'est pas la mienne», a-t-il égrené.

Très à l'aise tout au long de l'audience, George Clooney a répondu, en anglais, à toutes les questions de l'avocat des accusés y compris les plus saugrenues : «Avec-vous eu une relation avec une femme appelée Mara?», «Aimez-vous rouler en Harley-Davidson?» ou «Pensez-vous vous présenter à des élections aux États-Unis?». Avant que le magistrat n'intervienne pour rejeter ces demandes sans lien avec l'affaire.

Au bout d'une heure et demie, le juge Pietro Caccialanza, a conclu l'audience : «Comme vous voyez, tout a duré le temps d'un film».