Le cinéaste québécois Denis Côté est fier de la nomination aux Oscar de son collègue et «ami» Denis Villeneuve, mais ajoute ne pas croire que la reconnaissance d’Incendies puisse attirer l’attention sur le travail d’autres réalisateurs de la province.

Denis Côté, dont le plus récent film Curling a suscité l’intérêt dans plusieurs festivals, a soutenu mercredi que le long métrage de Denis Villeneuve ne créait pas de «tendance» ou de «mouvement» profitable au cinéma québécois.

En entrevue téléphonique, le cinéaste des États nordiques a dit croire que le parcours d’Incendies n’ouvre pas de portes pour les autres.

Incendies, qui suit la quête d’un frère et d’une soeur de Montréal pour découvrir les secrets du passé de leur mère ravagé par la guerre, est en lice pour l’Oscar du meilleur film étranger en vue de la cérémonie de dimanche.

La nomination du film aux Oscars a suscité un intérêt considérable pour Denis Villeneuve, dont les films précédents incluent Polytechnique et Maelström.

Mais Denis Côté affirme qu’il ne faut pas essayer de réunir les cinéastes québécois «derrière un mentor ou un nouvelle tendance que Denis Côté aurait créée». Il faut juste être fier de lui et surveiller ce qui va se passer aux Oscars, a-t-il fait valoir.

Denis Côté a ajouté que tous les cinéastes ont leur identité propre et qu’il faisait personnellement un type de cinéma qui ne serait pas récompensé par les Oscars.