out est en place dans la capitale de la Wallonie pour accueillir le 26e Festival international du film francophone (FIFF) qui s’ouvre vendredi matin à Namur. Et un des premiers films à être projetés, dès 9 h 30, sera Monsieur Lazhar de Philippe Falardeau, inscrit en compétition officielle.


« Encore cette année, le Québec propose une très belle sélection de films », nous a dit hier après-midi Nicole Gillet, déléguée générale du FIFF. Elle a pris quelques minutes pour expliquer que la sélection de 2011 se distingue de celles des années précédentes. « Les dernières années proposaient beaucoup de films sur le thème de la famille, dit-elle. Cette année, nous avons davantage de films qui parlent de politique et de société. Nous avons même deux documentaires tournés durant la récente révolution tunisienne. »


Le Québec est encore une fois très bien représenté avec quatre films inscrits en compétition officielle : Starbuck, En terrains connus, Monsieur Lazhar et Décharge. Les films Marécages et Roméo Onze ont quant à eux trouvé place dans la compétition des premiers longs métrages (Émile-Cantillon). La programmation compte également plusieurs courts métrages, documentaires et vidéoclips en provenance du Québec.


Plusieurs comédiens, réalisateurs et producteurs québécois seront aussi sur place. On y attend entre autres les réalisateurs Benoit Pilon, Stéphane Lafleur, Ken Scott et Philippe Falardeau. La comédienne Isabelle Blais siège au jury des longs métrages en compétition alors que le cinéaste Maxime Giroux (Jo pour Jonathan) participera aux délibérations du jury des courts métrages.


Absent, mais enthousiaste


Plusieurs de ces invités québécois ne sont pas à Namur pour la première fois. « Nous aimons beaucoup suivre et encourager le travail de tous ces gens que nous connaissons, dit Mme Gillet. Par exemple, c’est en venant à Namur que Philippe Falardeau a créé son film Congorama. » Le film mettait entre autres en vedette l’acteur belge Olivier Gourmet, président d’honneur du FIFF.


Le réalisateur québécois Pascal Sanchez n’accompagnera pas son documentaire, La reine malade, à Namur. Mais il a tout de même de grandes attentes de ce passage. « C’est la toute première présentation de mon film en Europe, nous a-t-il dit mercredi soir. Une première incursion est toujours importante. On espère que la rencontre avec le public va s’accompagner d’une diffusion plus large. »


Le film porte sur la disparition des abeilles, un thème qui touche à l’universel, défend le cinéaste. « C’est tout autant un sujet d’actualité en Belgique et en France, où il y a beaucoup de querelles sur l’utilisation des pesticides, dit M. Sanchez. Partout où le film passe, il provoque la discussion. »


La Presse sera à Namur au cours des prochains jours. Durant le week-end, suivez nos actualités en provenance du 26e FIFF de Namur sur Cyberpresse.
Les frais de ce reportage ont été payés par le FIFF.