Taylor Lautner est un jeune loup du showbiz qui a bien appris ses leçons: alors que, lors du premier volet de The Twilight Saga, ses passages devant la presse n'apportaient pas grand-chose, il maîtrise maintenant l'art de «se vendre». Il est en représentation, il le sait, il en joue. Force sourires flamboyants et... phrases complètes.

Ainsi a-t-il parlé avec enthousiasme de Jacob, «qui devient un homme dans ce film, un homme écartelé entre ses deux "familles"». Comprendre, les loups Quileutes dont il est membre de la meute; et les vampires Cullen, dont fait maintenant partie sa Bella bien-aimée - qui, ici, devient la mère de celle qui sera la femme de la vie de Jacob.

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Pardon? Le jeune comédien l'admet lui aussi: «J'ai été confus à la lecture du roman. Jacob veut Bella à tout prix et soudain, il tombe amoureux de son bébé! C'est très bizarre et pas romantique. Je ne voyais pas où ça allait, mon esprit ne se rend pas dans ces zones-là.»

Heureusement, poursuit-il, Stephenie Meyer était là pour lui expliquer ce qu'est «l'imprégnation», ce phénomène très animal par lequel les loups «twilightiens» reconnaissent leur âme soeur, s'imprègnent d'elle, l'aimeront jusqu'à la mort et n'aimeront personne d'autre. C'est ce qui arrive à Jacob quand il voit l'enfant de Bella. Sans qu'il l'ait choisi. C'est physique, point. Et dans la mythologie «meyerienne», cela signifie que le temps va s'arrêter pour lui, qu'il ne recommencera à vieillir que quand son aimée l'aura rejoint en termes de développement.

Et on joue ça comment, une imprégnation? «J'ai dû parler beaucoup avec Bill (Condon). J'étais là, debout, il y avait un X sur le mur qui représentait le bébé et "j'imprintais"», plaisante-t-il, avant d'admettre qu'il lui a fallu du temps avant d'accepter que «Rob se retrouve avec une vampire hot et moi, avec un bébé».