Les «maîtres de l'univers» de Wall Street ont mauvaise réputation, et leurs salaires font les manchettes.

En 2011, Jamie Dimon, patron de JP Morgan Chase, a reçu 23 millions de dollars. Lloyd Blankfein, de Goldman Sachs, a touché 16,2 millions.

Aussi gigantesques soient-ils, ces salaires ne sont pas les plus élevés des États-Unis. En fait, ils ne font même pas partie de la liste des 15 meilleurs salaires versés l'an dernier, selon une liste compilée par l'Associated Press.

Pour trouver les présidents d'entreprise les mieux payés, il faut regarder du côté de l'industrie du divertissement et des patrons de Hollywood.

L'an dernier, Les Moonves, PDG de CBS, a reçu un salaire total de 69,9 millions de dollars. Philippe Dauman de Viacom (MTV, Paramount Pictures) a touché un salaire de 43 millions. Robert Iger, de Walt Disney, a reçu 31 millions.

«Il ne fait aucun doute que ces personnes talentueuses ont mérité chaque centime de leur paye exorbitante, écrit William D. Cohan, chroniqueur de Bloomberg. Mais il serait difficile de trouver un exemple dans l'histoire où des patrons de sociétés médiatiques ont fait plus d'argent que ceux de Wall Street. C'est peut-être le début d'une nouvelle ère: celle où Wall Street n'est plus au sommet.»

Film sur Steve Jobs: comme les Beatles

Faire un film sur Steve Jobs, c'est comme faire un film sur les Beatles: les gens ont un «lien émotif avec le sujet» et ne se gêneront pas pour critiquer allègrement le produit fini. C'est ce qu'a dit le scénariste Aaron Sorkin, cette semaine, à la conférence sur la culture électronique D10, organisée à Palos Verdes, près de Los Angeles. M. Sorkin travaille à l'adaptation pour le cinéma de la populaire biographie de Steve Jobs, écrite par Walter Isaacson. Sorkin a dit être en train de chercher «le bon angle» pour aborder la vie du cofondateur d'Apple. «Chose certaine, quand vous écrivez un film basé sur une histoire vraie, il faut voir cela comme une peinture, pas comme une photographie», a-t-il dit. La biographie de Jobs a été le livre le plus vendu sur Amazon en 2011.

Bruce Willis est déçu par Mitt Romney

C'est un secret pour personne: Hollywood appuie massivement Barack Obama. Toutefois, peu de célébrités s'expriment ouvertement sur la politique, peut-être pour ne pas heurter la sensibilité de leurs fans... Bruce Willis n'est pas de ceux-là. Dans le plus récent numéro d'Esquire, Willis, vedette du film Moonrise Kingdom, du réalisateur Wes Anderson, dit être «déçu» par Mitt Romney. «Il est tellement décevant, c'est gênant. Le menton en l'air, les cheveux parfaits. Il est un de ces gars qui disent qu'ils vont tout changer. Il va arriver en place, et le Congrès va dire: Nous ne voulons rien changer. Et il ne fera rien, il ne pourra rien faire.» Willis croit-il que Romney va gagner? «Non. En fait, ça m'importe peu», a-t-il répondu.

Hollywood en 5 tweets

@teamyasumura: «Idée à un million de dollars: un livre de projets d'artisanat qui explique tout ce que vous pouvez faire avec le tapis de yoga que vous avez utilisé une fois il y a quatre ans.»

«La tomate a 7000 gènes de plus que les humains. Je vous souhaite une excellente journée.»

«La vie est horrifiante.»

«Cherchez-moi ce soir durant American Idol. Je n'y serai pas, mais cherchez-moi.»

«Aux vétérans et aux personnes actives dans l'armée, merci de votre dévouement et de votre protection. Aussi, la plupart d'entre vous peuvent courir un mille en moins de 6 minutes, ce qui est complètement fou.»

Traduction libre, NDLR