Les choix de Marc-André Lussier et de Marc Cassivi.
Post Tenebras Lux, de Carlos Reygadas
C'est à croire que Reygadas (Lumière silencieuse) a emprunté le schéma d'Oncle Boonmee (Weerasethakul). En plus flyé encore. Des histoires sans aucun lien entre elles, des ruptures de ton, des images déformées, bref, le Mexicain ne s'est pas fait que des amis avec ce film à Cannes. Il y a pourtant une fascination qui s'exerce, et des moments singuliers qui valent la peine d'être vus.
- Marc-André Lussier
Samedi, 14 h 30, au Cinéma Impérial.
Après mai, d'Olivier Assayas
De jeunes révolutionnaires poursuivent la lutte de mai 68 au début des années 70. Même si leur mouvement est désorganisé, tiraillé entre différentes factions radicales d'extrême gauche. Après le fascinant portrait du terroriste Carlos, Olivier Assayas se penche de nouveau sur les années 70, par l'entremise d'un personnage de jeune peintre en manque de repères, Gilles, qui fait face à la désillusion. Après mai ne révolutionne rien, mais est plein de charme.
- Marc Cassivi
Samedi, 21 h, au Cinéma Impérial.
La chasse, de Thomas Vinterberg
Réalisé par Thomas Vinterberg (Festen), La chasse relate l'histoire d'un homme faussement accusé de l'agression sexuelle de la fillette d'amis proches. Mads Mikkelsen a obtenu le prix d'interprétation au Festival de Cannes grâce à sa composition. Il est de loin le meilleur élément de ce film par ailleurs un peu convenu.
- Marc-André Lussier
Samedi, 21 h, au Quartier Latin.