Magkakabaung (The Coffin Maker), film philippin de Jason Paul Laxamana, fait écho au pire drame qu'on puisse imaginer.

Un père de famille célibataire, qui tente tant bien que mal de survivre dans un contexte économique difficile, provoque la mort de sa fille de 8 ans en tentant de soigner sa fièvre.

Le film de Jason Paul Laxamana, qui propose ici en primeur mondiale son troisième long métrage, aurait facilement pu sombrer dans le mélodrame appuyé. Or, le cinéaste préfère emprunter une approche plus subtile. Ce faisant, il s'intéresse aussi à la façon dont cet homme encore jeune, rongé par le remords et la culpabilité, tente de vivre son deuil et aux efforts qu'il doit faire pour trouver le moyen d'enterrer dignement sa fille.

Bien ancré dans sa réalité sociale (les scènes à l'hôpital sont criantes de vérité), ce film se démarque aussi par son regard franc et sans complaisance. Sélectionné dans la section Regards sur les cinémas du monde, The Coffin Maker est présenté avec des sous-titres anglais.

Aujourd'hui à 16 h 30, le 30 août à 12 h 20 et le 31 août à 19 h, au Quartier latin.