Au cours des deux années et demie durant lesquelles le Montréalais d'origine Harold Crooks a tourné son nouveau documentaire, The Price We Pay, il connaissait exactement son public cible: il désirait attirer l'attention des responsables de la programmation du Festival international du film de Toronto (TIFF).

Lorsqu'il a découvert, cet été, que son oeuvre avait été sélectionnée, Crooks avait l'impression «d'avoir émergé avec succès d'une opération à coeur ouvert».

Devant prendre l'affiche au printemps prochain, The Price We Pay se penche sur l'impact des paradis fiscaux et l'effet de «l'économie infonuagique».

Le réalisateur, installé à New York, et dont le précédent documentaire Surviving Progress avait aussi été projeté au festival, croit qu'il est «fantastique» que les critiques estiment qu'il a rendu la fiscalité intéressante.

Le TIFF prend fin dimanche.