Matt Damon espère que Promised Land, le drame sur la pratique contestée de fracturation hydraulique dans lequel il tient la vedette, sera salué par les critiques à l'international, malgré un accueil en sol américain ayant déçu l'acteur.

Le film sur l'exploitation de gaz de schiste, réalisé par Gus Van Sant et scénarisé par Matt Damon et sa covedette John Krasinski, est présenté en première internationale, ce vendredi, au festival du film de Berlin. Il s'agit de l'un des 19 films en compétition pour l'Ours d'or à la Berlinale.

Aux États-Unis - et au Canada -, où le film est sorti le mois dernier, l'acteur a dit aux médias croire que Promised Land n'avait pas reçu l'accueil qu'il avait espéré, «mais qu'il en était ainsi parfois». Il a ajouté qu'il faut dans certains cas attendre avant qu'un film trouve sa voie.

Matt Damon incarne un représentant tentant de persuader les résidants d'une petite ville de vendre à une grande entreprise énergétique les droits pour extraire le gaz dans le sous-sol de leur coin de pays.

Le film a été tourné dans l'ouest de la Pennsylvanie. Matt Damon a affirmé que l'équipe y avait entendu des opinions tranchées tant en faveur qu'en opposition à la fracturation hydraulique - une pratique qui consiste à injecter des fluides sous forte pression dans le sol afin d'en libérer les combustibles.

L'acteur et scénariste a tenu à dire que le film ne veut pas poser de jugement sur la pratique et les craintes des résidants et environnementalistes, mais plutôt «parler de l'identité américaine, d'où le pays en est et comment nous prenons les décisions importantes».