Initier les enfants au cinéma étranger dès leur jeune âge fera d'eux de meilleurs êtres humains en leur permettant de s'ouvrir très tôt aux autres cultures, selon la comédienne Édith Cochrane.

La marraine du Festival international du film pour enfants de Montréal (FIFEM) croit que l'événement, qui se tiendra dans la métropole pendant la semaine de relâche, permet de «former de nouveaux cinéphiles et d'éveiller des enfants à une autre forme de cinéma».

«J'ai l'impression que le FIFEM va faire de meilleurs êtres humains, a-t-elle confié en entrevue téléphonique à La Presse Canadienne. Si les enfants sont habitués à aller voir des films mettant en vedette des héros d'autres pays, je pense que ça peut non seulement les ouvrir sur une autre culture, mais aussi faire en sorte qu'on s'identifie à des enfants d'autres pays, qu'on les comprenne mieux, qu'on les respecte, qu'on les accueille mieux.»

Le FIFEM propose aux enfants de 2 à 15 ans une grande variété de courts et longs métrages, du film d'animation au documentaire en passant par de la fiction en provenance de nombreux pays. Cette année, 108 films venus de 30 pays différents seront présentés. La compétition officielle propose des films du Danemark, de l'Irak, de l'Afrique du Sud, des Pays-Bas, de la Chine, de la Norvège, de la Lettonie, de l'Allemagne et de la Belgique, entre autres.

Le cinéaste Éric Tessier présidera le jury international, aussi composé du scénariste et réalisateur belge Gert Embrechts et de la chargée de projets culturels lituanienne Lina Uzkuraityte.

«Si comme enfants, (les jeunes) sont habitués de voir autre chose que des films de Disney et qu'après, comme adolescents, ils vont aussi voir autre chose, ils vont encourager autre chose aussi à l'âge adulte», croit Édith Cochrane, elle-même mère de deux enfants de 3 ans et demi et 6 ans.

Le 17e Festival international du film pour enfants de Montréal se tiendra du 1er au 9 mars. Les films seront projetés au Cinéma Beaubien, au Cinéma du Parc et au Musée des Beaux-Arts.