Primeurs québécoises, vedettes grand public, films primés. Pour sa 25e présentation, qui commence ce soir, Image+Nation ne donne pas l'impression d'être un festival «marginal».

Certes, les films tournent toujours autour de la thématique LGBT (lesbienne, gaie, bisexuelle, transgenre), mais plusieurs d'entre eux ont aussi fait leur marque dans les circuits plus officiels.

C'est le cas de Call me Kuchu, prix du meilleur documentaire au dernier festival de Berlin (dont le protagoniste a, soit dit en passant, été assassiné pendant le tournage), de Bullhead, «polar agricole» avec Matthias Schoenaerts, ou de Bye Bye Blondie, de l'écrivaine Virginie Despentes, qui met en vedette Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart.

Image+Nation serait-il devenu un festival grand public? «On ne sera jamais mainstream, répond Charlie Boudreau, directrice de l'événement. Mais c'est vrai que cette année, la moitié de nos films sont passés dans des festivals internationaux. On en a moins. Mais c'est le meilleur du meilleur.»

À surveiller également: Beauty (Palme queer à Cannes en 2011), La face cachée des bars de danseurs nus de Montréal (documentaire à saveur historique) et Joshua Tree, 1951: A Portrait of James Dean, film «poétique et sexy» qui clôturera l'événement, le 1er décembre. Au total, 150 films seront présentés.

Plus de détails à image-nation.org