L'histoire: Lorenzo est un avocat célèbre tombé en disgrâce qui a la mort de sa femme sur la conscience et ignore ses deux enfants, malgré les efforts de sa fille Elena pour recoller les morceaux. Puis, Michela, Fabio et leurs deux enfants s'installent dans l'appartement d'en face, à Naples. Le vieil aigri leur accorde toute son attention, passant beaucoup de temps avec la jeune femme extravertie et tentant de comprendre son tourmenté compagnon. Jusqu'à ce qu'un terrible drame surgisse. Et que Lorenzo doive se résoudre à faire une bonne action.

L'envahissement de nos écrans par les divertissements hollywoodiens fait en sorte que plusieurs cinématographies ont une fenêtre de plus en plus restreinte. Dont les films italiens, un cinéma humaniste pourtant proche de ce qui se fait ici. C'est pourquoi il faut applaudir et apprécier la présentation de La tendresse (La Tenerezza) du grand Gianni Amelio. Son 11e long métrage, une adaptation de La tentation d'être heureux de Lorenzo Marone (2015), recoupe des thèmes récurrents de son oeuvre. Les conflits père-fils, déjà présents dans Droit au coeur, son premier long avec Jean-Louis Trintignant, ou encore la place de l'immigré dans la société occidentale, à qui il a consacré Lamerica. Mais dans ce film, il évoque surtout les douleurs d'un homme qui a renié sa vie.

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La Tenerezza (V.F.: La tendresse). Drame de Gianni Amelio. Avec Renato Carpentieri, Micaela Ramazzotti, Elio Germano. 1 h 43.

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