L'histoire: C'est une arrivée dans la cinquantaine un peu difficile pour Aurore, qui doit subir sa ménopause, les choix douteux de ses filles et le retour dans son entourage d'un amour de jeunesse. Mais si c'était une nouvelle vie qui commençait
Il y a quelque chose d'attachant et d'émouvant dans le personnage d'Aurore, incarné par Agnès Jaoui, même si le film de Blandine Lenoir (Zouzou, Il était une foi) abuse parfois des bons sentiments et surligne des messages qu'on comprenait déjà.
Aurore traverse une crise existentielle, après un divorce et une perte d'emploi, et souffre de ces bouffées de chaleur de la ménopause qui ne lui donnent pas de répit. Elle subit les petites humiliations des entrevues pour des boulots mal payés, face à des patrons plus jeunes qu'elle (et souvent bien stupides), tandis qu'elle observe, impuissante, ses deux filles faire des choix douteux (l'une est enceinte trop jeune à son goût, l'autre abandonne ses études pour un garçon qui ne la mérite pas).
Mais elle peut compter sur l'appui de sa meilleure amie (Pascale Arbillot), son ex avec qui elle est restée en bons termes et, surtout, ce refuge de femmes âgées qui vient de l'embaucher, et qui lui montre qu'il y a une vie après 50, 60 et même 70 ans. Enfin, il y a aussi l'espoir d'une histoire qu'elle pourrait reprendre avec Christophe (Thibault de Montalembert), son amour de jeunesse à qui elle a brisé le coeur autrefois.
Aurore est un feel-good movie, avec ce que cela a de réconfortant et d'agaçant à la fois, entre moments cocasses et poignants, enrobés d'évidences pas très subtiles. C'est une gentille tape dans le dos destinée à encourager les femmes à avancer malgré l'angoisse de vieillir, mais quitte à avancer, on aurait aimé qu'Aurore aille plus loin que la simple romance.
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Aurore. Comédie dramatique de Blandine Lenoir. Avec Agnès Jaoui, Thibault de Montalembert, Pascale Arbillot, Sarah Suco. 1 h 29.
image fournie par Axia Films