L'histoire: En 2013, les pompiers d'élite de Prescott, en Arizona, sont appelés à combattre de grands incendies de forêt non loin de la ville. Ce film est tiré d'une histoire vraie.
Ils sont une vingtaine de pompiers. Des gars «ordinaires» issus de l'Amérique profonde qui, quand le devoir les appelle, rappliquent en moins de deux pour se transformer en héros anonymes. Le récit d'Only the Brave se concentre principalement sur quelques-uns d'entre eux, notamment le chef de l'équipe locale d'urgence (Josh Brolin), la femme de ce dernier - une femme qui murmure à l'oreille des chevaux (Jennifer Connelly) - et la nouvelle recrue de cette équipe d'élite, un jeune homme qui tente de mettre un peu d'ordre dans sa vie mal partie (Miles Teller).
Le réalisateur Joseph Kosinski (Oblivion, Tron: Legacy) s'attarde à décrire comment se crée l'esprit de corps d'une escouade d'élite, mais il montre aussi les techniques qu'empruntent ces pompiers pour contenir les incendies de forêt. Visuellement, son film impressionne.
On ne peut cependant en dire autant sur le plan narratif. On prend ici beaucoup de temps et quelques chemins de traverse avant d'arriver à l'événement - réellement survenu (l'incendie sur la colline de Yarnell) - qui a inspiré ce long métrage dont la durée aurait facilement pu être réduite d'une bonne demi-heure.
Kosinski a su réunir une distribution tout étoiles (mention à Jeff Bridges), mais celle-ci doit parfois faire passer des dialogues souvent plaqués. Cela dit, l'émotion pointe quand même parfois au détour.
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Only the Brave (V.F.: Seuls les braves). Drame de Joseph Kosinski. Avec Josh Brolin, Miles Teller, Jennifer Connelly. 2h13.
IMAGE FOURNIE PAR COLUMBIA PICTURES
Only the Brave