L'histoire: Après avoir parcouru le monde pendant 10 ans, Jean revient dans sa Bourgogne natale alors que son père vigneron s'apprête à mourir. Au rythme des saisons, un nouvel équilibre familial s'installe alors que, pour la première fois, les vendanges s'effectueront sous la gouverne d'une nouvelle génération.
Il y a un peu de L'heure d'été dans ce Retour en Bourgogne (dont le «vrai» titre, qui a été changé en traversant l'Atlantique, est Ce qui nous lie).
Comme dans le film d'Olivier Assayas, les deux frères et la soeur doivent s'entendre pour décider du sort de leur patrimoine après la disparition des parents.
Comme il s'agit cette fois de l'exploitation d'un vignoble, Cédric Klapisch en profite pour évoquer à plein cadre les charmes bucoliques de la campagne, lui qui, jusqu'à maintenant, avait surtout posé sa caméra à Paris et dans quelques grandes cités du monde.
On appréciera ainsi davantage ce nouvel opus klapischien pour sa grâce naturelle, de même que pour son pouvoir d'évocation, plus subtil en images qu'en paroles.
Le cinéaste saisit en effet magnifiquement la sensualité d'un métier délicat. Il sait aussi traduire en silence l'évolution des sentiments que les personnages éprouvent les uns envers les autres.
En revanche, le récit devient plus prévisible quand il aborde directement le retour inattendu d'un enfant prodigue qui n'a pratiquement pas donné de nouvelles depuis 10 ans. Pio Marmaï (l'aîné, c'est lui), Ana Girardot et François Civil forment un excellent trio.
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Retour en Bourgogne. Comédie dramatique de Cédric Klapisch. Avec Pio Marmaï, Ana Girardot, François Civil. 1 h 54.
Image fournie par MK2 | Mile End
Retour en Bourgogne