Inspiré du récit autobiographique à succès que la journaliste Jeannette Wells a publié en 2005, The Glass Castle s'attarde à décrire le parcours d'une famille dysfonctionnelle et marginale, soudée néanmoins par un sentiment filial très fort. L'on ne pourra toutefois s'empêcher de penser à d'autres films qui ont déjà arpenté ce genre de territoire. Sidney Lumet a raconté l'histoire d'une famille pourchassée pour des raisons politiques dans Running on Empty. L'an dernier, ViggoMortensen s'est aussi retrouvé à la tête d'une famille non conventionnelle dans l'excellent Captain Fantastic.

Ces deux longs métrages se distinguaient notamment grâce à une approche qui s'harmonisait avec l'état d'esprit des personnages. Cette fois, le réalisateur Destin Daniel Cretton (Short Term 12) privilégie un traitement plus hollywoodien, qui fait parfois de The Glass Castle un pur mélo.

Fort heureusement, le film bénéficie des performances magnifiques de Brie Larson (lauréate d'un Oscar grâce à Room), qui incarne le personnage de Jeannette à l'adolescence et à l'âge adulte, ainsi que de Woody Harrelson. Ce dernier module parfaitement les qualités contradictoires d'un père irresponsable et caractériel, mais aimant. Naomi Watts, dans le rôle de la mère bohème, est aussi convaincante.

Notez que The Glass Castle prend l'affiche au Québec en version originale anglaise seulement.

The Glass Castle. Drame de Destin Daniel Cretton. Avec Brie Larson, Naomi Watts, Woody Harrelson. 2 h 07.



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Image fournie par les Films Séville

The Glass Castle