Le porte-bonheur (Good Luck Chuck)

Difficile de faire pire que cette comédie de Mark Helfrich où un dentiste (Dane Cook) est affligé d’un mauvais sort qui fait que toutes les femmes qui couchent avec lui rencontrent ensuite un mari. Le degré zéro de l’insignifiance. Pire qu’un traitement de canal.

Film épique (Epic Movie)

Un film pour ados attardés qui s’amuse à parodier, dans la confusion la plus totale, des films américains à la mode. La recette Film de peur poussée à son paroxysme pour notre plus grand malheur.

La dernière Mimzy (The Last Mimzy)

Deux enfants aident un lapin en peluche venu de l’espace à retourner d’où il vient. Hélas, rien à voir avec E.T. Un scénario à la sauce écolo-ésotérique qui donne dans le délire total. Le toutou a le logo Intel tatoué sur le ventre. C’est ce qu’on appelle un placement de produit subtil.

L’auberge 2 (Hostel : Part II)

Des hommes d’affaires en mal de sensations fortes se changent les idées en payant le gros prix pour martyriser des femmes. Mignon, n’est-ce pas? Tout pour passer une agréable soirée de Saint-Valentin avec sa douce.

Nos voisins Dhantsu

Réal Béland et Stéphane Lefebvre vont faire les zouaves au Japon. Rien pour faire un film. Encore moins pour arracher un sourire. Ma collègue Valérie Gaudreau dit de ce film que c’est «un genre». En effet.

Cherche homme parfait (Because I Said So)

Une mère surprotectrice (Diane Keaton) est persuadée que sa famille sera la risée du pays si sa p’tite dernière (Mandy Moore) reste célibataire. Elle décide alors de lui trouver le mari idéal sur Internet. Elle passe aussi son temps à papoter de tout et de rien, surtout de rien, avec ses fifilles. Comme feuilleter un vieux magazine de Femmes d’aujourd’hui chez le médecin.

Le brise-cœur (Heartbreak Kid)

Une histoire sans queue ni tête des frères Bobby et Peter Farrelly sur les tribulations d’un célibataire endurci (Ben Stiller) qui décide de se passer la corde au cou avec une mégère. Sa lune de miel au Mexique tournera à la catastrophe pour lui et pour nous. Autre titre suggéré : Le casse-couilles.

Norbit

Grâce à la magie des maquillages, Eddie Murphy incarne trois personnages, dont une candidate pour Qui perd gagne, Rasputia. Un prétexte à une enfilade de gags de mauvais goût. La qualité du scénario est inversement proportionnel au poids de la dame.

Le merveilleux emporium de M. Magorium (Mr Magorium’s Wonder Emporium)

Un titre bric-à-brac pour un film qui l’est tout autant. Le pauvre Dustin Hoffman, décidément prêt à tout pour travailler, campe l’excentrique et deux fois centenaire (!) propriétaire d’une boutique de jouets où il se passe des trucs, mais des trucs, vous avez pas idée. Autre titre suggéré : L’ennuyeux délirium du pauvre Mr Magorium.

Hannibal Lecter — les origines du mal (Hannibal Rising)

Avait-on vraiment besoin de savoir pourquoi Hannibal Lecter a développé le goût de manger du prochain, dans le sens culinaire du terme? On apprend que les joues peuvent s’apprêter en brochette avec des bolets, c’est toujours ça de pris.