Une bonne distribution n’est pas toujours la garantie d’un film réussi. Prenez The Air I Breathe, une production indépendante qui met en vedette Kevin Bacon, Andy Garcia, Brendan Fraser, Sarah Michelle Gellar et même l’oscarisé Forest Whitaker. Une belle brochette, qui ne suffit toutefois pas à élever ce thriller «ésotérico-humaniste» au-delà du téléfilm.

Inspiré d’un proverbe chinois qui divise la vie en quatre états émotifs, le bonheur, le plaisir, la tristesse et l’amour, The Air I Breathe propose un chassé-croisé de personnages qui sont tous de près ou de loin reliés au chef de la mafia locale, un certain Fingers (Andy Garcia). Il y a un homme qui perd tout aux courses de chevaux, un associé de Fingers qui peut voir l’avenir, une vedette de la musique pop prise dans un engrenage, un médecin qui veut sauver une amie d’une mort certaine. Beaucoup de monde, et beaucoup trop de rebondissements pour un film dont le scénario semble trop ambitieux pour ses moyens.

Certains détours de l’histoire constituent de belles trouvailles, mais au total, ils se retrouvent dilués dans de trop nombreuses invraisemblances, des dialogues creux et une réflexion convenue sur le destin, la vie, l’inconnu et tralala. Autre défaut non négligeable, la version visionnée par Le Soleil ne contenait que la version anglaise avec sous-titres anglais.

EXTRAS ** Un menu peu garni qui ne contient qu’une version commentée, des scènes supprimées et des bloopers.

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The Air I Breathe (v.o.a. avec s.-t. anglais)

Drame de Jieho Lee, avec Kevin Bacon, Forest Whitaker, Andy Garcia,
Sarah Michelle Gellar