Les cinéastes ne semblent pas vouloir se lasser d’imaginer la fin du monde à l’écran. Dans un film d’animation à l’aspect léché, mais à l’histoire truffée de clichés, le Japonais Fumihiko Sori ajoute sa vision au lot déjà bien rempli d’hypothèses apocalyptiques.

Dans Vexille, on reconnaît une bonne dose de Terminator, une portion de La guerre des étoiles et un soupçon de Matrice. Le mal dépeint dans cet univers futuriste est celui d’une industrie sans scrupule qui dame le pion aux êtres humains. Le Japon, qui développait la robotique au-delà du seuil acceptable par la communauté internationale, s’est retiré de l’ONU et évolue depuis une décennie en retrait du monde, bien protégé des regards extérieurs. Bref, on ne sait pas trop ce qui s’y trame, mais personne ne souhaite non plus entrer en conflit avec ce géant industriel.

Quand les services secrets américains font la découverte d’un droïde ultra-sophistiqué, on envoie une équipe, l’agente Vexille en tête, pour percer le mystère. Une mission au cours  de laquelle elle sera appuyée par un groupe de rebelles pas tout à fait humains...

On ne trouve rien de bien original dans cette histoire, qui n’est sauvée que par son animation soignée et ses scènes d’action. Les amateurs de mangas y trouveront leur compte, tout comme les fervents de jeux vidéo. Dans les scènes de combat et de poursuite, il ne nous manquerait qu’une manette pour se laisser prendre au jeu... Le film est présenté en version originale japonaise, sous-titres (et quelques erreurs de français) en prime.