C’est à croire que ce film a été conçu précisément pour décevoir les vrais amateurs de films de sports bien virils, tant les scènes d’action y sont somme toute assez rares et généralement peu stimulantes.

Goal 2: Living the Dream reprend donc là où se terminait le premier épisode. Le jeune Santiago (Kuno Becker) est devenu une véritable star internationale du foot et doit maintenant faire face aux nombreux inconvénients du vedettariat: harcèlement constant des médias, omniprésence des paparazzis, tentations diverses, aveuglement par une richesse trop rapidement acquise. Il y perdra sa fiancée, sa bonne réputation et un peu de son âme, avant de se réveiller et de redevenir, après introspection, le sportif exemplaire, batailleur au grand coeur, et l’amoureux attentionné, proche des vraies valeurs et socialement conscientisé.

Goal II se prend, avec un sérieux déplacé, pour un drame humain, le sport n’étant que prétexte à quelques scènes d’action correctes, mais les attentes étant peut-être trop grandes, étonnamment quelconques, provenant de vrais matchs, avec de vrais joueurs (on y croise entre autres Zidane et Beckham) et de plans tournés avec les acteurs.

Réalisé par Jaume Collet-Serra et bénéficiant de la participation de la FIFA (d’où la présence de vrais joueurs au générique), ce film plat et laminé, aux intrigues peu engageantes et aux personnages figés, laisse désespérément froid et indifférent, comme la promesse du prochain Goal III («à suivre», nous annonce-t-on avant le générique final). On fait la vague? Euh…