Le cinéma québécois traverse une période creuse, les recettes aux guichets étant en baisse pour les films d'ici depuis deux ans.

Par exemple, le film Truffe, sorti le 22 août, a enregistré des recettes de 54 000 $ et Le banquet, sorti le 29 août, n'a accumulé que 124 000 $ en deux mois et demi.

C'est pas moi, je le jure!, sorti le 26 septembre, demeure le film qui a accumulé le plus, soit plus de 400 000 $.

Gaz bar blues, Nouvelle-France, Ma vie en cinémascope, Maurice Richard et L'audition avaient fait beaucoup plus, des millions de dollars même, durant la même saison entre 2003 et 2006.

L'an dernier, le film le plus populaire de l'automne, Continental, un film sans fusil, avait enregistré des recettes de 327 000 $.

Le président de l'Association des propriétaires de cinémas et de cinéparcs du Québec, Marcel Venne, constate effectivement que l'automne est au ralenti pour le cinéma québécois. Selon lui, les films sont très bons mais visent des publics plus restreints, plus ciblés.

Les films américains continuent toujours de leur côté à faire courir les foules. Il y avait des files en fin de semaine pour le nouveau Madagascar, a souligné M. Venne.

Les propriétaires de salles espèrent que la saison des fêtes sera plus satisfaisante avec la sortie de deux films attendus, Babine de Luc Picard et Le grand départ de Claude Meunier.