Le cinéma québécois a une courte mais rayonnante histoire à la cérémonie des Golden Globes, plus particulièrement dans la catégorie du meilleur film étranger.

Les films Jésus de Montréal et Les invasions barbares de Denys Arcand ont été finalistes dans cette catégorie lors des galas de 1990 et de 2004. Tout comme le film Le violon rouge de François Girard en 2000.

En 1983, le film La guerre du feu, dont Denis Héroux était l'un des producteurs, a également été l'un des finalistes du meilleur film en langue étrangère (bien que, pour celui-ci, la langue n'a pas été le premier critère remarqué!). M. Héroux avait aussi coproduit le film Atlantic City de Louis Malle inscrit à la compétition en 1982.

Au gala de 1976, le film canadien Lies My Father Told Me de Ján Kadár a remporté le Golden Globe du meilleur film étranger. Ce drame qui raconte la vie d'un juif orthodoxe ayant grandi dans les années 20 à Montréal a effectivement été tourné ici.

Adapté d'une nouvelle de Mordecai Richler et mettant en vedette Micheline Lanctôt, le long métrage L'apprentissage de Duddy Kravitz a aussi été tourné à Montréal et s'est retrouvé parmi les finalistes des Golden Globes en 1975.

Réalisé par Paul Almond et mettant en vedette Geneviève Bujold, Donald Sutherland et Monique Leyrac, Act of the Heart a par ailleurs été finaliste pour le Golden Globe du meilleur film étranger... en anglais lors de la cérémonie de 1971. Un autre film dit canadien, The Fox, a été couronné dans cette catégorie en 1968.

D'après IMDb, HFPA, Films du Québec et Wikipédia