L'humoriste Jamel Debbouze a épinglé l'acteur Gérard Depardieu et le producteur Vincent Maraval dans un discours d'un humour féroce sur le mode «Moi, président» des Césars, les récompenses annuelles du cinéma français, à l'ouverture de la cérémonie vendredi au théâtre du Châtelet à Paris.

Président de la 38e cérémonie, l'humoriste a décliné dans son discours d'ouverture son programme pour son «annenat», un «quinquennat d'un an», évoquant les récentes polémiques qui ont agité en France le milieu du septième art.

Pour son «gouvernement», il a notamment déclaré choisir l'exilé fiscal Gérard Depardieu comme «ministre des Affaires étrangères et du Tourisme».

Le producteur Vincent Maraval, auteur d'une tribune sur le salaire des acteurs français qui a enflammé le milieu du cinéma, a été nommé «ministre de l'Économie et de l'Argent».

Debbouze a aussi choisi l'acteur Sami Naceri, connu pour ses démêlés judiciaires, pour le «ministère de la Justice».

«Moi, président des Césars, je serai le président de tous les nommés et surtout de tous les pas nommés, comme le Marsupilami», référence au plus récent film de Jamel Debbouze. «Ca, ça m'a énervé», a-t-il dit.