Quatre artistes nous confient pourquoi ils considèrent que, 20 ans plus tard, Titanic est devenu un film culte.

CATHERINE BRUNET, ACTRICE

« Titanic est une oeuvre magistrale sur l'amour, les conventions sociales, et la plus belle coupe de cheveux de Leonardo DiCaprio. La musique, le jeu, les costumes, tout est parfait. Je me dois de l'écouter une fois par an et j'ai le mot "Titanic" tatoué sur une fesse. Rideau. »

FÉLIX-ANTOINE TREMBLAY, ACTEUR

« J'ai un grand attachement à ce chef-d'oeuvre cinématographique puisqu'il rallie deux de mes plus grandes passions : le cinéma et Céline Dion. C'est un des rares films que je me souviens d'être allé voir au cinéma - j'ai tellement pleuré ! - et c'est la première cassette VHS que j'ai achetée avec mon argent de poche. J'avais seulement 9 ans. J'ai d'ailleurs encore mon coffret original et jamais je ne m'en départirai. C'est un de ces films que je ne me tanne pas de revoir, parce que c'est un film réalisé avec un souci du détail incomparable, et aussi, parce que c'est une leçon incroyable d'acteur. Saviez-vous qu'il y a une fin alternative sur YouTube où Rose ne jette pas Le coeur de l'océan à la mer ? À voir. »

JOËLLE LANCTÔT, ACTRICE

« Je l'ai vu six fois au cinéma, alors que j'avais 12 ans. Comme toutes les filles, j'étais éperdument amoureuse de Leonardo DiCaprio et je jugeais qu'il n'y avait pas de meilleur moyen d'investir mon allocation hebdomadaire. Chaque fois, je retournais au cinéma avec la hâte masochiste de pleurer presque "fort". »

PIERRE-OLIVIER BEAUDOIN, ANIMATEUR ET CHRONIQUEUR

« De tous les temps et toutes catégories confondues, Titanic est mon film culte. J'avais 11 ans lorsque j'ai vu pour la première fois ce film, avec ma blonde de l'époque. Comme les autres petits gars, j'étais supposé capoter sur Kate Winslet... Mais non, moi, Leo en smoking noir qui attend à l'horloge de la première classe, c'est devenu - de loin ! - le top 1 de mes fantasmes d'ado ! Et oui, 20 ans plus tard, je pleure autant quand il meurt au fond de l'eau. »

Photo fournie par Andréanne Gauthier

Félix-Antoine Tremblay

Photo Olivier PontBriand, Archives La Presse

Joëlle Lanctôt