La veuve de l'acteur Robin Williams, Susan Schneider, et les enfants du légendaire acteur avec ses deux premières femmes se disputaient toujours une partie de son héritage, un tribunal leur donnant deux mois de plus pour se mettre d'accord.

Le tribunal supérieur de San Francisco indiquait sur son site internet que la demande de Susan Schneider Williams, veuve du comédien dont le suicide en août dernier avait ému le monde entier, «sur l'interprétation des termes d'un fonds est prolongée du 1er juin jusqu'au 29 juillet».

«Nous étions au tribunal aujourd'hui, (le juge) nous a donné plus de temps» pour résoudre le différend avec les enfants de l'acteur, a indiqué à l'AFP l'avocat de Susan Schneider Williams, James Wagstaffe.

Mme Schneider Williams avait déposé une motion le 19 décembre pour s'opposer à la saisie de certains biens de l'acteur.

«Robin Williams avait mis en place un fonds pour que Susan puisse continuer à vivre dans leur maison de Tiburon» près de San Francisco et soit en mesure d'assurer toutes les dépenses liées à l'entretien de la demeure, où il vivait avec les deux fils de son épouse, «jusqu'à la fin de son existence».

Ce fonds ne représente qu'«une fraction de ce que les enfants» de Williams, Zelda, Cody et Zachary, vont recevoir, affirme M. Wagstaffe. Il a expliqué que les deux parties échangeaient actuellement des informations sur «la valeur de la maison» et qu'elles ne sont «pas d'accord sur l'argent nécessaire pour l'entretenir».

Par ailleurs, enfants et veuve de Robin Williams s'affrontent aussi sur certains objets personnels, les notamment les vêtements de l'acteur inoubliable du «Cercle des poètes disparus» ou de «Mrs Doubtfire», dont la plupart ont déjà été prélevés de la maison de Tiburon par les avocats des enfants de Wiliams.

«Susan veut quelques vêtements», notamment certains T-shirts, des vélos, etc. fait valoir M. Wagstaffe.

La veuve du comédien, dont le décès avait ému le monde entier, veut aussi que «toutes les oeuvres d'art ne soient pas retirées des murs».

Des progrès ont été cependant faits dans les négociations entre avocats: «il y avait 3000 pièces» et seules 300 font encore l'objet d'un désaccord.

M. Wagstaffe a dit qu'il avait bon espoir de résoudre ces différents «d'ici quelques semaines».