Le directeur du FBI a révélé de nouveaux détails sur la cyberattaque contre Sony, tendant à prouver que la Corée du Nord est responsable.

Dans une conférence internationale sur la cybersécurité à l'université Fordham, le directeur du FBI, James Comey, a révélé que les pirates ont baissé la garde et avaient directement envoyé des messages qui pouvaient être liés à des adresses IP, utilisées exclusivement en Corée du Nord.

Le 20 décembre, l'Associated Press rapportait que le FBI avait découvert que les adresses IP associées à la Corée du Nord communiquaient directement avec d'autres ordinateurs utilisés pour déployer et contrôler les outils de piratage et récupérer les dossiers volés de Sony. Précédemment, le FBI avait indiqué que les preuves qu'il avait trouvées comprenaient des similarités avec d'autres outils mis au point par la Corée du Nord, dans les codes spécifiques utilisés, les chiffrements d'algorithme et les méthodes de suppression d'information.

La Corée du Nord a toujours nié être derrière cette attaque informatique.

En plus de similarités entre cet acte de piratage et d'autres perpétrés par la Corée du Nord, les analystes du FBI ont étudié des déclarations et des menaces qui proviendraient d'un groupe de pirates nommé Guardians of Peace, et les ont comparées à d'autres attaques nord-coréennes. Les analystes ont facilement fait le parallèle.

James Comey a affirmé que les preuves devraient faire taire les derniers sceptiques, pour certains des experts informatiques croyant que des pirates individuels ou un employé de chez Sony auraient perpétré cette attaque. L'acte de piratage a notamment saboté la sortie du film The Interview, une comédie portant sur un complot pour assassiner le chef de la Corée du Nord, Kim Jong-un.

«Ils n'ont pas les faits que j'ai, ne voient pas ce que je vois», a dit M. Comey.