Après le drame carcéral français Un prophète de Jacques Audiard, sorti il y a cinq ans, Tahar Rahim a commencé à se bâtir une solide réputation d'acteur international. Il a depuis été dirigé par le Chinois Lou Ye (Love and Bruises), le Belge Joachim Lafosse (À perdre la raison) et l'Iranien Asghar Farhadi (Le passé).

En février, il se retrouvera devant la caméra du parrain du nouveau cinéma de genre japonais Kiyoshi Kurosawa (Cure, Tokyo Sonata).

Le long métrage, qui n'a pas encore de titre, «va parler de la France d'aujourd'hui de manière symbolique et aura des éléments d'horreur», a affirmé le cinéaste de 59 ans, qui a dû pour la première fois de sa carrière chercher du financement à l'extérieur des frontières de son pays natal. «Le projet est basé sur une idée originale, poursuit Kurosawa. Et, au Japon, c'est devenu presque impossible d'obtenir de l'argent pour un film qui n'est pas basé sur une franchise ou sur un manga.»