L'avocat de Justin Bieber affirme qu'il n'a jamais dit que son client n'était pas présent au moment d'une agression présumée envers le chauffeur d'un luxueux VUS, qui poursuit actuellement la vedette pop canadienne.

Me Brian Greenspan a déclaré que sa défense avait toujours été basée sur la présomption que le chanteur n'a pas agressé le chauffeur Abdul Mohar en 2013, et non sur le fait qu'il n'ait pas été dans le véhicule.

L'avocat qui représente M. Mohar, Clayton Ruby, a dit le mois dernier à La Presse Canadienne qu'il attendait avec impatience l'occasion de «contre-interroger M. Bieber sur sa non-présence ou en fait, sa non-existence».

La poursuite concerne un incident qui se serait déroulé le 30 décembre 2013, alors que le chanteur et cinq autres personnes sont montés à bord du Ford Expedition d'Abdul Mohar, qui offre le service Uber, à la sortie d'une boîte de nuit de Toronto.

Selon les documents de la poursuite, il flottait une odeur d'alcool et de marijuana autour du groupe, avec lequel il a commencé à se disputer concernant le volume du CD qui jouait dans le véhicule. Puis, «soudainement et sans avertissement», Justin Bieber se serait déplacé vers l'avant, aurait monté le volume au maximum et «violemment agressé» M. Mohar.

Le chauffeur allègue que la vedette lui a asséné un coup de poing à la joue droite pour ensuite «le frapper à quatre à cinq reprises derrière la tête».

À ce jour, aucune de ces allégations n'a été prouvée en cour et l'exposé de la défense n'a pas encore été déposé.

Abdul Mohar demande une compensation financière de 850 000 $ et une injonction interdisant au chanteur et à son entourage de se trouver à moins de 100 mètres de lui, selon les documents de la cour.

En septembre dernier, Justin Bieber a été accusé de voies de fait en lien avec l'incident allégué, mais les procureurs ont retiré l'accusation parce qu'il n'y avait pas de «possibilité raisonnable de condamnation».