La légende du rock français Johnny Hallyday a assuré être résident aux États-Unis et non en Suisse, après la diffusion jeudi d'une enquête de la Radio Télévision Suisse (RTS) ayant provoqué un début de polémique sur la domiciliation fiscale du chanteur.

«Ces journalistes sont des imbéciles je suis résident US, et pas résident suisse», a écrit le chanteur sur son compte Twitter dans la nuit de jeudi à vendredi.

Les journalistes de la RTS ont suivi les déplacements du couple Hallyday sur près de deux ans via des photos géolocalisées et datées que Johnny et Laeticia ont eux-mêmes publiées sur les réseaux sociaux Instagram ou Twitter.

Selon la RTS, ces images laissent penser que l'artiste et sa famille auraient passé seulement 15 jours l'année dernière dans sa résidence «Chalet Jade» à Gstaad, en Suisse.

Or, la loi suisse stipule que, pour être reconnu comme résident suisse, il ne peut être absent de Gstaad plus de six mois et un jour, même si la règle est floue car il s'agit d'une «coutume» qui s'applique donc de manière assez souple, explique la RTS.

Après la diffusion de l'enquête jeudi par la RTS, le député socialiste français Yann Galut avait demandé que Johnny Hallyday «clarifie sa situation fiscale» en France pour prouver qu'il n'était pas un évadé fiscal en Suisse.

Dans un communiqué, l'avocat de Johnny Hallyday a affirmé vendredi que la situation fiscale du chanteur était «parfaitement claire et transparente, à l'égard tant des autorités suisse, française, qu'américaine».

«Depuis le 1er janvier 2013», le couple formé par Johnny Hallyday et son épouse Laeticia est «résident fiscal américain et ne bénéficie pas du régime du forfait fiscal suisse applicable dans le canton de Berne», indique Me Ardavan Amir-Aslani, dénonçant les «allégations erronées» de la RTS.

Johnny Hallyday, «artiste international reconnu, a fait le choix de vivre avec sa famille de façon permanente aux États-Unis où il prépare et enregistrera son nouvel album», a précisé le communiqué.

Johnny et Laeticia Hallyday «dénoncent avec la plus grande fermeté les allégations erronées» présentées dans le reportage de la RTS et estiment qu'il s'agit d'une «atteinte grave et manifeste à leur vie privée».

«Ils se réservent à ce titre, toutes suites judiciaires utile afin de protéger leurs droits», a ajouté l'avocat.