La comédienne québécoise Geneviève Sabourin a refusé lundi un accord avec la justice américaine dans l'affaire l'opposant à l'acteur américain Alec Baldwin qui l'accuse de harcèlement, et son procès pourrait débuter le 13 mai.

Cette comédienne de 41 ans à la carrière limitée avait été arrêtée pour la première fois le 8 avril 2012, trois jours après être allée sonner chez Baldwin, star du feuilleton 30 Rock, à Manhattan. Il l'accuse en outre de l'avoir inondé de courriels pour lui confier son amour et son désir de l'épouser.

Geneviève Sabourin avait encore été brièvement arrêtée fin novembre dernier, pour avoir enfreint un ordre de protection, après un tweet sur Hilaria, la femme de l'acteur.

Les procureurs s'étaient cependant dits prêts à classer l'affaire, si elle acceptait de ne pas s'approcher à plus de dix rues des bureaux et de la résidence new-yorkaise de l'acteur et de sa femme, et de suivre une thérapie.

Mais Geneviève Sabourin, qui a pour la deuxième fois changé d'avocat lundi, et aurait selon son avocat précédent Rick Pasacreta téléphoné une douzaine de fois au bureau du procureur, a refusé cet accord.

«C'est une entente qu'une Canadienne ne peut pas prendre. Je ne pourrais plus rentrer aux États-Unis», a-t-elle affirmé à l'issue de l'audience, affirmant qu'elle n'avait d'autre choix que d'aller au procès pour défendre «jusqu'au bout» son «intégrité».

En novembre, elle avait expliqué à l'AFP qu'elle avait eu des relations sexuelles avec Alec Bladwin et avait «maintenu plusieurs mois avec lui une relation romantique».

«Et comme il semblait fréquenter de façon très sérieuse quelqu'un d'autre, je suis venue non annoncée à sa porte, pour avoir sa version des faits et comprendre ce qui se passait» avait-elle ajouté.

Elle avait rencontré l'acteur en 2002 sur un tournage. Il a expliqué l'avoir revue en 2010 à la demande d'une connaissance, mais seulement pour un dîner.