La justice a interdit lundi la diffusion de vidéos intimes dans lesquelles l'actrice et chanteuse Jennifer Lopez apparaîtrait avec son premier mari, a-t-on appris auprès de la Cour supérieure de Los Angeles.

La décision de la cour - provisoire dans l'attente d'une nouvelle audience - intervient après la plainte déposée vendredi par Jennifer Lopez à l'encontre de son premier mardi, Ojani Noa.

La star d'origine portoricaine accuse Ojani Noa de vouloir diffuser et utiliser des vidéos intimes du couple dans le cadre d'un projet de film sur leur relation et leurs onze mois de mariage en 1997.

Selon la plainte de la chanteuse, son ex-mari ferait circuler des vidéos intimes du couple, notamment leurs ébats sexuels pendant leur lune de miel.

Le juge James C. Chalfant a estimé que le projet d'Ojani Noa et du producteur Ed Meyer violerait les termes du contrat de mariage, dans lequel les deux parties s'étaient engagées à ne pas divulguer d'informations privées les concernant.

L'avocat de Jennifer Lopez a réclamé l'accès aux vidéos pour déterminer si elles consituaient ou non une violation du contrat de mariage.

Ojani Noa, venu à l'audience sans avocat, a assuré qu'il allait «se battre» contre la décision.

Quant à l'avocat d'Ed Meyer, il a critiqué la décision du juge, faisant valoir que son client n'avait rien à voir avec le contrat de mariage entre Jennifer Lopez et Ojani Noa.

Jennifer Lopez, 40 ans, réclame 10 millions $ de dommages et intérêts.

En août 2007, la star avait déjà obtenu devant la justice plus de 500 000 $ de la part de son ex-mari, qu'elle avait accusé de vouloir publier un livre de révélations sur leur relation.

Jennifer Lopez est aujourd'hui mariée avec le chanteur d'origine portoricaine Marc Anthony, dont elle a eu des jumeaux.