Qu'on soit d'accord ou pas avec eux, les invités de Tout le monde en parle ont laissé leur langue de bois au vestiaire, hier soir. Alors qu'on dit que la politique muselle ses candidats, Vincent Marissal conjugue plutôt la censure au passé sur ses convictions politiques. Et en faisant rimer parité avec pitié, Sophie Lorain a pris le risque de s'engager sur un terrain glissant.

Après une entrée difficile en politique la semaine dernière, Vincent Marissal admet avoir d'abord cru que Québec solidaire «se casserait la gueule» face aux grands partis. «C'est là que je me retrouve, que mes valeurs sont le mieux représentées», dit-il néanmoins de ce parti tenu à bout de bras par ses militants. Il se moque aujourd'hui de l'idée selon laquelle «un bourgeois qui travaille à La Presse ne peut pas être de gauche». «Plus je vieillis, plus je suis indigné», dit-il, évoquant les inégalités entre les hommes et les femmes, les écarts de salaire et la façon dont on accueille les immigrants.

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