Trois ans ont passé dans la chronologie fictive de Weeds et, en ce début de 7e saison (13 épisodes, en anglais avec sous-titres anglais), Nancy Botwin, arrêtée pour meurtre à la fin de la saison précédente, est mise en liberté surveillée, alors que ses deux fils, Silas et Shane, son beau-frère, Andy, et le «fidèle» Doug sont au Danemark. Silas est devenu mannequin, Shane, marionnettiste, Andy et Doug, guides à Copenhague. Disons qu'ils rappliquent à New York dès qu'ils apprennent l'installation de Nancy dans une maison de transition sise dans la Grosse Pomme.

Celui qui manque à l'appel, c'est Stevie. L'enfant qu'elle a eu avec le sombre Esteban. Il a maintenant presque 4 ans. Son père a été tué en prison. Et Jill, soeur de Nancy, s'en est occupée en l'absence des deux parents. Elle veut maintenant l'adopter. C'est l'un des conflits principaux de cette saison. C'est aussi le plus intéressant, celui qui aurait permis d'aller «ailleurs» et de moins souvent soupirer en voyant miss Botwin se remettre les pieds dans les plats: «Voyons donc, Nance! T'as rien appris?»

Il sera aussi question de la transplantation du clan Botwin sur le marché de la marijuana, des relations de Nancy avec des Russes explosifs et avec des agents très spéciaux, du désir d'Andy d'avoir une vie loin du crime (dés) organisé, etc.

Bref, un peu plus du même et un peu moins de surprises dans cette nouvelle saison. Toutefois, les scénaristes ont concocté une finale-choc qui fait que l'on sera au rendez-vous pour la prochaine, en ondes plus tard cette année. Et qui pourrait bien être la dernière. Ce ne serait pas une mauvaise idée. Toute bonne chose a une fin et il vaut mieux que cette fin survienne tant que la chose en question est «bonne». Or, le destin des Botwin, bien que toujours intéressant, n'est plus aussi fascinant que dans ses premières années.

WEEDS 7

CRÉÉE PAR JENJI KOHAN,

AVEC MARY LOUISE PARKER, HUNTER PARRISH, ALEXANDER GOULD, JUSTIN KIRK, KEVIN NEALON, JENNIFER JASON LEIGH, MARTIN SHORT.

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