La chose qui saute aux yeux quand on plonge dans la première saison de Pretty Little Liars (22 épisodes en anglais, avec sous-titres en anglais ou en français) est l'étourdissante garde-robe des protagonistes. Il y a du Gossip Girl là-dedans.

La deuxième chose qui apparaît est la nature des relations de ces quatre mousquetaires, beaucoup plus tordus (les relations et les « mousquetaires ») qu'il n'y paraît au début. Il y a du Desperate Housewifes là-dedans. La troisième chose qui s'impose est que le secret occupe une place de choix dans la vie de ces demoiselles qui, toutes, ont été victimes de la plus manipulatrice d'entre elles. Il y a du Desperate Housewifes ET du Gossip Girl là-dedans.

Bienvenue à Rosewood, petite ville parfaite qui, dans son école secondaire parfaite, voit évoluer une bande de cinq demoiselles parfaites : belles, riches, intelligentes, adorées de tous - même de ceux qu'elles méprisent et qui, envers et contre tout, rêvent de faire partie de leur « ruche ». Leur « reine » s'appelle Alison. Et, quand la saison s'ouvre, elle a mystérieusement disparu depuis un an exactement. La bande s'est alors dispersée. Mais de dramatiques événements vont forcer la réunion des quatre belles. La cinquième, comme la « gossip girl » de Gossip Girl et la Mary Alice de Desperate Housewifes, est également très présente, mais de manière « différente » des autres membres de la bande.

Lesquelles sont Aria, qui entame une relation avec un de ses professeurs (il a l'air jeune, elle fait beaucoup plus que ses 16 ans (!), mais... bon, malaise chez les adultes, qui ne forment pas le public cible de la série) ; Spencer, qui a des relations compliquées avec les petits amis/fiancés de sa soeur aînée ; Ashley, qui a déjà été une reject, mais a pris les moyens pour être appréciée à sa juste valeur (allégée de quelques kilos, quoi) ; et Emily, qui s'interroge sur son orientation sexuelle - en fait, non, qui ne s'interroge pas, mais n'assume pas.

Leur vie va être chamboulée quand elles vont commencer à recevoir d'inquiétants textos signés A (pour Alison ?).

C'est écrit correctement, bien que l'ensemble soit tiré par les cheveux. C'est très contemporain - ne serait-ce que par l'espace occupé par les téléphones intelligents et les réseaux sociaux. On suit soit parce qu'on est pris par le « suspense », soit parce qu'on veut savoir « jusqu'où ils vont aller ». On est « pris » ou amusé. Bref, il faut avoir un âge ou l'esprit fait d'une certaine manière pour apprécier.