TVA, pour la dixième année consécutive, choisit Guy Jodoin pour animer Sucré Salé, du lundi au vendredi, à 18h30 et en rediffusion en fin de soirée. À compter du lundi 23 mai et tout l'été, le fantaisiste animateur, secondé par une imposante équipe de collaborateurs, nous communiquera tous les événements culturels à voir au Québec.

Non seulement Guy Jodoin possède-t-il une personnalité «sucrée, salée», mais il a su sauvegarder son âme d'enfant, enfant habile capable d'éveiller chez ses invités, ce côté puéril qui ne demande pas mieux que de s'exprimer, en les plongeant dans un contexte inattendu. Et toutes ses extravagances ne sont pas un obstacle aux émotions, aux confidences, aux déclarations-chocs et autres primeurs. À ce sujet, au cours de l'été, les téléspectateurs pourront revivre certains moments forts des émissions passées.

Pour bien couvrir l'ensemble des activités culturelles, on jumelle deux générations de reporters: les vétérans dont Varda Etienne, Kim Rusk et Amélie Grenier, et des recrues telles qu'Abeille Gélinas, Pascal Barriault et Angélique Richer pour ne nommer que ceux-là.

Tout le monde veut aller au ciel mais...

Personne ne veut mourir. Et RDI, le jeudi 26 mai, 20h, nous confronte à une dure réalité: Une fin de vie, des choix difficiles, documentaire réalisé au Centre médical Mont Sinaï de New York. Les images sont souvent dures et les témoignages de patients, de leurs familles et de leurs médecins montrent combien mourir est souvent une tâche ardue.

On ne veut pas mourir, on ne veut pas que ceux qu'on aime meurent, mais on ne veut pas qu'ils souffrent, ça non! Et que dire à cet homme, 53 ans, père de trois garçons, prêt à tenter un autre traitement-choc pour combattre la maladie quand on sait que ce sera inutile, que dire à cet autre grand gaillard qui espérait poursuivre sa chimiothérapie, mais à qui on propose les soins palliatifs plutôt que le retour à la maison.

Quand et qui décide du moment de retirer le respirateur? Est-on jamais prêt à faire face à la mort? Imaginons maintenant l'incompatibilité entre l'espoir de celui ou celle prêt à tout pour continuer à vivre et la dimension économique qu'encourent tous ces coûteux traitements et technologies compliquées.

Un Huron qui n'a pas froid aux yeux

Le Huron, Daniel Picard, auteur du livre La route des Premières Nations, nous emmène, ce dimanche, 19h, au Canal D, au coeur des nations autochtones, histoire de nous donner l'heure juste quant à leurs revendications. En fait, toute cette communauté à qui le gouvernement balance des milliards $ doit essentiellement se prendre en main pour s'insérer à l'ère moderne. Leur réussite passera par l'éducation et il appartient à chacun d'agir, selon le constat de Daniel qui souhaite en finir avec le misérabilisme qui stigmatise les siens. À ce propos, il ajoute: «En passant, on a vécu sans vous autres... plutôt bien».

En Tanzanie, naître albinos est une malédiction sans nom. Les enfants atteints de cette maladie génétique sont pourchassés et tués. Et la superstition veut que de se prémunir d'un de leurs membres porte chance, alors, on leur coupe bras et jambes et on leur tranche la gorge. Pour les protéger, les parents doivent les envoyer dans des écoles où ils sont pratiquement laissés à eux-mêmes. En plus de leurs problèmes de vision, ils sont sujets aux cancers de la peau puisqu'ils n'ont pas de pigmentation dans un pays où le soleil est de plomb. «Noir... et blanc aussi», le mardi 24 mai, 21h, à TV5.

«Planète Science / Demain, tous centenaires!» propose, le lundi 23 mai, 20h, à Télé-Québec, un fascinant documentaire sur la longévité des humains. Déjà, on affirme qu'une fille sur deux, qui naît aujourd'hui, sera centenaire. Puis, défilent toutes les propositions de la fontaine de Jouvence: thérapies cellulaires, culture d'organes, robots miniaturisés injectés pour soigner le corps malade, et on envisage même la possibilité de régénération des organes. Grâce à l'avancée de la technologie, des aveugles pourront voir, des paralysés pourront recouvrer leur mobilité et des amputés récupéreront leurs membres.

À RADIO-CANADA: du printemps à l'automne, comment un groupe d'hommes d'ici et venus d'autres continents, vivent-ils, loin de la civilisation, embauchés pour éclaircir la forêt dans toute sa densité abitibienne et ses colonies d'insectes? Il fallait une Stéphanie Lanthier, cinéaste, capable d'affronter la nature, les hommes et la nature des hommes pour présenter les Débroussailleurs d'espérance, à Zone Doc, le vendredi 27 mai, 21h.

À TÉLÉ-QUÉBEC: casserole d'aubergines à la viande, braisé d'agneau aux abricots, cuisses de dinde à la coriandre, yogourt aux herbes, voilà quelques Plats uniques que les amis-chefs de Josée A la di Stasio proposent, le vendredi 27 mai, 20h.

À RDI: trop ou pas assez qualifiés, manque d'expérience, pas de postes disponibles, voilà les réponses aux centaines de demandes d'emplois que reçoivent les jeunes prêts à entrer sur le marché du travail. Il ne faut donc pas se surprendre qu'un jeune homme de 27 ans, détenteur d'une maîtrise, se retrouve homme de ménage. Puis il y a ceux qui ne possèdent aucun diplôme qui, à force de refus, subissent une détérioration de leur estime de soi entraînant des conséquences insoupçonnées. La galère des premiers emplois, le mardi 24 mai, 20h.

À ARTV: les cinéphiles, amateurs d'histoires vraies, reverront volontiers L'Étrangleur de Boston, réalisé en 1968, par Richard Fleischer mettant en vedette Tony Curtis, Henry Fonda et George Kennedy. Albert Henri DeSalvo avait agressé et tué treize femmes après s'être introduit dans leur appartement. Condamné à perpétuité, il a été assassiné à coups de couteaux avant même d'être jugé, ce samedi, 22h45.

AU CANAL VIE: aménager un toit de garage en luxueuse terrasse propice aux études et aux réunions amicales représente une partie de plaisir pour la designer Caroline Dragon tout en offrant un coin exclusif aux jeunes de la maison. «Des idées de grandeur dans ma cour», le lundi 23 mai, 10h30 et en rediffusion, le lendemain, 19h.

AU CANAL D: un sous-marin capable de contenir 165 hommes pendant des mois à quelque 250 mètres de profondeur existe, c'est le USS Pennsylvania. À Toujours plus grand, on explique comment on a résolu l'alimentation en air de cette gigantesque machine à tuer, la plus puissante du monde, le mercredi 25 mai, 20h