Animé par Julie St-Pierre, participante à l'émission en 2002, Mixmania2 met en scène 2 groupes musicaux constitués de 4 gars et de 4 filles âgés de 12 à 17 ans, choisis par le public via le web, qui sont réunis pendant 8 semaines dans le but de présenter un spectacle à leurs fans au Club Soda à la fin de l'aventure.

Les téléspectateurs doivent se rendre sur le site pour répondre à une question hebdomadaire, telle que «Choisis qui formera le duo chant et le duo danse», qui influence directement le déroulement de l'émission. Ils peuvent également clavarder entre eux durant l'émission et soumettre leurs questions aux participants qui leur répondent en direct lors de la webémission, à 18 h, après la diffusion de Mixmania. Plus de 10 000 internautes étaient au rendez-vous jeudi dernier.

«On parle d'une expérience multiplateforme intégrée dans le concept de l'émission. C'est plus qu'une extension de Mixmania, c'est une expérience qui tourne autour de l'émission et c'est une grande révélation pour nous, surtout quand on a réalisé le nombre de questions qu'on pouvait recevoir. On est rendus à environ 22 000 questions envoyées par les jeunes. La clé, c'est de rendre les candidats accessibles, de permettre aux fans de s'en rapprocher», a précisé Sophie Dufort, vice-présidente des médias interactifs pour Télé Astral.

Les chansons interprétées au cours de l'émission ont été écoutées 608 000 fois sur le site et on compte 3,4 millions de visionnements des vidéos mises en ligne par les 8 participants. La chanson thème de l'émission, enregistrée par les finalistes et intitulée Danse Danse, occupe quant à elle la première position des ventes sur iTunes au palmarès francophone depuis un mois, devant Marie-Mai.

Chiffres impressionnants

Ces chiffres impressionnants font de Mixmania2 un véritable laboratoire web qui devrait servir à VRAK.TV dans le cadre d'autres émissions. Il s'agit d'un succès web mais également télévisuel, avec 326 000 téléspectateurs qui ont suivi l'émission au cours de la semaine dernière.

«C'est un succès web, mais quand on voit qu'il y a 10 000 jeunes qui viennent regarder la webémission qui suit l'émission, ça veut dire que c'est la télé qui donne de la visibilité au site. Elle a créé un sentiment d'appartenance qui est relayé par le web. Les deux plateformes sont interdépendantes», a conclu Sophie Dufort.