Avec Californication, Tom Kapinos nous entraîne dans le côté sombre d'Hollywood. L'autre face du monde que présente, avec moins de grincements et plus de glamour, la non moins intéressante Entourage. Bref, l'exploration menée au cours de la première saison s'est avérée un succès. La deuxième incursion (12 épisodes en anglais, sans sous-titres) est de la même eau ô combien trouble.

Elle commence peu après la fin de la série inaugurale qui, elle, se terminait sur un air de runaway bride: Karen (Natascha McElhone) quittait l'autel au moment de prononcer le oui solennel - et s'enfuyait avec son ex, c'est-à-dire Hank (David Duchovny dans un rôle qui lui va comme un gant, savent ceux qui ont suivi dans les médias sa cure de désintoxication... au sexe), et leur fille, Becca. Le coup de tête avait-il un avenir? Il semble que... oui (sans cérémonie ni officiant). Du moins pendant les premières minutes du premier épisode.

La vie - et la fiction - les rattrapent bientôt. Hank, auteur à succès trahi par Hollywood et dont le nouveau roman, très attendu, a été volé par une nymphette qui le fait publier sous son nom à elle, est peut-être un futur nouveau papa et le bientôt biographe d'une star du rock. Quant à son agent et ami Hank (Evan Handler), il va être bien mal pris à cause de son habitude à mettre ses mains dans son pantalon et celle de sa femme à plonger son nez dans ce qu'elle devrait éviter. Et puis, il y a Mia (Madeline Zima), la voleuse de manuscrit, qui devient la nouvelle coqueluche d'Hollywood. Grrrrr...

Tout ça en route vers une finale qui ouvre des possibilités intéressantes pour la suite des choses. Mais on ne referme pas le coffret tout de suite: les entrevues avec les principales vedettes de la série sont à voir absolument.

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* * * 1/2

CALIFORNICATION 2. CRÉÉE PAR TOM KAPINOS. AVEC DAVID DUCHOVNY, NATASCHA McELHONE, EVAN HANDLER, PAMELA ADLON. (SORTIE : 25 AOÛT).